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 Let's get it started, dude !

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Rachele d'Aquino
Rachele d'Aquino
Where we belongMy heart, my soul ♣ We stand alone

■ Messages : 2171
■ Age du Personnage : 24 ans
■ Logement : 24 Via G. dalla Corte, Borgo Venezia
■ Date d'arrivée à Vérone : 06/08/2010

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■ Relazioni & Famiglia:
■ Job: Ecrivain
■ Sono : amoureux(se)

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MessageSujet: Let's get it started, dude !   Let's get it started, dude ! EmptyDim 24 Avr - 17:14

Spoiler:

Let's get it started, dude ! 211990PyjamaParty
“PYJAMA PARTY„
La règle du jeu était de ne rien changer, et ce que l’on pouvait appeler taquinerie lorsque que l’on était gamins devait à présent s’appeler perversion. (Jeux d’Enfants)



Rachele fixait son téléphone portable avec des yeux de merlans frits. Autant vous dire qu’elle était loin d’avoir la super classe quand elle était comme ça. Il était trois heures de l’après-midi, Julian venait de partir de la maison, et il l’avait prévenu qu’il ne repasserait pas le soir pour se changer et irait directement en ville. S’il ne l’avait pas invitée, c’était tout simplement parce que mademoiselle était d’une humeur de chien et avait passé son temps à lui grogner dessus toute la matinée, depuis qu’elle était rentrée de sa promenade. Et aussi parce qu’il risquait de boire, et qu’elle n’en avait pas le droit. Pourquoi est-ce que personne à Rome n’appelait pour avoir de ses nouvelles ? Elle aurait pu se plaindre de l’abject frère qu’elle avait, qui ne pensait absolument pas à son bien-être et fuyait la queue entre les jambes dès que sa sœur adorée se mettait à broyer du noir et à avoir des envies de meurtre. D’autres auraient appelé ça l’instinct de survie. Elle aurait pu se plaindre de Vérone, cette ville où, selon elle, le temps passait beaucoup moins vite qu’ailleurs. Peut-être qu’en fait, Vérone était placée dans une bulle temporelle, et tout s’y déroulait au ralenti ? Ou alors il y avait un mini trou noir au centre de la cité, et c’est ce qui faisait qu’une seconde lui semblait une heure ? Ou alors Rachele regardait simplement trop la télévision ces derniers jours, et elle avait fini d’abrutir complètement son cerveau avec les rediffusions de la série Stargate SG1. La jeune femme reposa le portable sur le lit où elle était allongée, et laissa sa tête tombée dans le vide. Juste en face d’elle, posé contre le mur, se tenait le tableau qu’elle avait acheté à Joshua. La tête à l’envers, la scène lui paraissait encore plus loufoque. Et pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de la fixer, comme si elle allait se retrouver projeter à l’intérieur de la toile, à grelotter sur la banquise pendant l’éléphant continuerait de voguer sur son bateau en papier. Elle se frotta les yeux, gagnée par la fatigue. Plus le temps avançait, moins elle arrivait à trouver le sommeil, la nuit. Tout ça à cause de ce stupide crétin de peintre. C’était encore pire depuis qu’il l’avait embrassée. Depuis qu’elle l’avait embrassé. Ils s’étaient embrassés mutuellement. Et après… mieux valait qu’elle ne repense pas à ce qui s’était passé ensuite. Elle avait adoré ces baisers. Elle ne se souvenait pas avoir éprouvé telle sensation depuis très longtemps, mais il avait fallu que ça lui retombe dessus. Et… Stop ! Elle hurla de frustration, de colère et de tout un tas d’autres choses encore. Elle tapa du pied sur le matelas, comme si elle était retournée en enfance et qu’elle faisait un caprice. Une fois sa petite crise passée, elle se redressa et se chercha une occupation pour l’après-midi. Elle commença par ranger sa penderie, par couleur et par type de vêtement. Puis elle en fit de même pour celle de Julian. Elle prit ensuite la direction du salon, et observa l’agencement des meubles. Il y allait encore avoir du changement. Et bien fait pour Julian s’il se prenait les pieds dans le buffet, ça lui apprendrait à abandonner sa sœur à ses pensées noires.

Ça lui avait pris deux heures pour tout changer de place. Elle était assez fière du résultat, sachant qu’étant une « faible » femme, elle était censée avoir du mal à déplacer des meubles assez lourds. Quand son jumeau rentrerait dans la nuit, certainement pas très frais, il allait en voir de toutes les couleurs. Maintenant qu’elle avait fini, elle se dirigea vers le frigo et inspecta son contenu. Concombre, tomates, brocolis, pousses d’épinard et tout un tas d’autres légumes frais lui faisaient de l’œil dans les bacs ; de la charcuterie trônait en maîtresse devant son nez ; et tout ce qui doit se trouver dans un réfrigérateur emplissait le reste de l’espace. Rachele eut une idée. Une idée de génie. Le matin-même, elle avait croisé Pâris Dal Cappello, un jeune coq assez énervant dans son genre, dont elle avait fait la connaissance par Tosca, la sœur dudit jeune homme. C’était par lui qu’elle savait que cette femme qu’elle considérait bizarrement comme une amie, ou presque, était elle-aussi à Vérone. Et comme le hasard ne faisait jamais mal les choses, une autre de ses vieilles connaissances était en ville. Une célébrité nationale, le plus jeune Sénateur d’Italie, Thybalt Andreotti. Un vieil ennemi devenu ami par la force des choses, qu’elle n’avait pas revu depuis son accident. Alors voilà, pourquoi ne pas réunir ces deux personnes autour d’une table, histoire de passer un bon moment avec eux ? Elle commença par tout sortir des placards et du frigo, et examina ses possibilités. Elle savait exactement par quoi commencer. Les plats étaient disposés sur la table basse. Mini pizzas faites maison, bâtonnets de concombre avec une sauce à la crème, quiches miniatures aux brocolis, salades individuelles aux tomates et aux épinards, fines rondelles de saucisson, et ainsi de suite sur toute la surface. Il y avait de quoi nourrir un régiment complet. La première partie de son plan venait de s’achever. La cuisine lui avait pris deux bonnes heures, ainsi que nettoyer les ustensiles qu’elle avait utilisés. Se doucher et se changer lui pris une bonne demi-heure de plus. Elle était désormais prête à recevoir. Texto à Tosca et coup de fil à Thybalt. Les deux lui confirmèrent qu’ils venaient dans les dix minutes qui suivirent. C’était parti pour une super soirée apéritif dinatoire. Un dernier coup d’œil à la pièce principale lui assurant que tout était en ordre, Poilu enfermé dans la chambre de Julian après avoir essayé de chiper une rondelle de saucisson – elle lui avait laissé dans la chambre également (bonjour l’odeur pour Julian quand il rentrerait) – tout allait visiblement fonctionner comme sur des roulettes. Elle se sentait fébrile et excitée comme lorsqu’elle avait cinq ans et qu’elle et Julian attendaient les autres enfants qu’ils avaient invités pour leur anniversaire. Cela avait au moins un effet bénéfique : Julian, et Joshua surtout, lui étaient complètement sortis de l’esprit pour le moment.

Une bonne quinzaine de minutes passèrent ainsi, pendant lesquelles elle tendait l’oreille à l’affût du moindre bruit de voiture et autres sons qui auraient signifié l’approche de quelqu’un, tandis qu’elle essayait de lire, ou plutôt prétendait lire un magazine dont elle ne connaissait même pas le nom. Enfin, la sonnette retentit dans toute la maison. Et ce ne fut plus que joie, gaieté, papillons roses et bisounours sur Terre. Ou pas, on va arrêter d’exagérer (et de prendre de la drogue, accessoirement). Rachele se précipita vers la porte, manquant par deux fois de se tordre la cheville à cause de ses talons, par cinq fois de se rétamer de tout son long à cause du tapis à franges que Julian avait exigé (il avait un de ces mauvais goûts parfois) et arriva finalement à ouvrir à ses invités. Tiens, il y avait un intrus dans la liste. Elle les fit entrer, puis, après quelques secondes de réflexion, décida de faire les présentations. Ça, c’était parce qu’elle n’avait pas encore reconnu Gouffreàbouffe (surnom made by Tosca, do not copy without permission), alias Donatello le gosse qu’elle avait voulu aider à Rome et avec qui ça ne s’était pas passé comme sur des roulettes.

- Bon, ben c’est cool, tout le monde est là. Euh, même une que je connais pas. Enfin, Thyb, où sont tes manières ? C’est elle, la fameuse brune dont les journalistes parlent, avec qui tu es fourré tout le temps ?
Ou comment mettre les pieds dans le plat en une leçon, par Rachele.
- Donc on a Tosca Dal Cappello d’un côté, Thybalt Andreooti de l’autre et… Eyh ! C’est ton fils ça ?
Rapprochement stratégique vers Donatello. Mon grand, tu vas passer un sale quart d’heure.
- Toi ! L’espèce de sale môme buté de Rome. Alors comme ça, tu le connais ?
Regard intrigué vers Tosca. La jeune femme finirait par connaître le fin mot de l’histoire plus tard, peu lui importait d’avoir ses réponses dès à présent.
- En tous cas, tout est servi, alors… faites comme chez vous. Mi casa e su casa.
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quelle vie de chien
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Tosca J. Dal Cappello
Tosca J. Dal Cappello
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MessageSujet: Re: Let's get it started, dude !   Let's get it started, dude ! EmptyLun 25 Avr - 5:07


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BALANCED TENSION
La tensione o l’equilibrio di un sistema perfetto. Fatto di oggetti conosciuti, usati, raccolti, pensati. Ognuno compensa e sostiene l’altro sino al momento della caduta.


« Arrête de râler ! » s’insurgea-t-elle en soulevant les coussins du canapé pour les envoyer voler plus loin. L’un d’eux frappa le jeune homme en pleine face. Il réagit à peine, secouant la tête pour remettre ses mèches en place, avant de reprendre son activité principale, à savoir soulever son tee-shirt pour se frotter la peau comme un vieux cabot plein de puces. « Et arrête avec tes vieilles excuses à deux euros, ça marche pas avec moi ! Y a pas a tortiller du cul pour chier droit, on sort ! Et comme n’importe qui d’un tant soit peu civilisé, tu enfiles des vêtements pour ce faire... » continuait-elle en fouillant la pièce du regard. Les mains sur les hanches, la mine sévère, elle lâcha un juron avant de reprendre ses investigations en se jetant à quatre pattes, la joue collée au parquet à la propreté douteuse -note pour plus tard : penser à obliger Benny a faire le ménage- pour jeter un oeil sous le fauteuil Louis XV au tissu défraichi. « Mais ça gratte... » se plaignit le grand type aux allures de lapin de six mois, en laissant trainer la dernière syllabe pour une plus grande ressemblance avec un sale môme capricieux. « C’est un tee-shirt, bordel ! » perdit-elle patience en se relevant d’un bond. « Rien qu’un foutu tee-shirt ! Va falloir que tu te mettes dans le crâne que t’es pas Tarzan et que donc, par conséquent, TU. NE . PEUX. PAS. VIVRE. A. POILS !! » Tout en parlant elle s’était rapprochée de lui, l’avait obligé à rabaisser son vêtement et frappait sur ses pec pour ponctuer chacun de ses mots. « Maintenant, rend-toi utile et aide-moi à chercher mon sac à main. » Sac à main, un bien grand mot pour définir une énorme besace informe dans laquelle elle fourrait tout ce qui lui passait sous la main, allant du papier de bonbon jusqu’au sèche cheveux de Benny qu’elle avait piqué pour le faire chier. Ouai, comme ça, par pur sadisme personnel et totalement jouissif, surtout quand elle le voyait tourner en rond dans la baraque avec ses cheveux façon Jackson Five en hurlant à qui voulait l’entendre que des nains maléfiques lui volaient ses affaires pendant son sommeil. Et dans les grandes lignes, il n’avait pas totalement tort. Sauf que là, en l'occurrence, c’était ses affaires à elle qui avaient disparues, et elle en avait un peu besoin si elle voulait pouvoir fermer la maison à clefs, ou ne serait-ce que prendre sa voiture. « Aide-moi, bon sang ! » le rappela-t-elle à l’ordre alors qu’il l’observait retourner la pièce sans rien faire, si ce n’est se gratter les bras. « J’crois que je suis allergique aux vêtements. » annonça-t-il lentement, comme une révélation. « C’est ça, et moi je suis allergique à ta connerie, et pourtant j’en fais pas toute une histoire. » rétorqua-t-elle en brandissant une poêle trouvée sous le meuble télé, vestige, sûrement, d’une ancienne dispute. Bizarrement, la vue de l’instrument de torture fit de l’effet au jeune homme qui se mit immédiatement en mouvement, avec probablement trop d’empressement, mais on ne pouvait pas le lui reprocher. « Qu’est-ce qu’on cherche, déjà ? » « Mon sac ! » « Celui qui est dans l’entrée ou un autre ? » « Pardon ? » Elle venait de cesser toute activité, relevant le nez vers lui avec surprise. « De quel sac tu parles ? » « Bah ton sac habituel, le gros tout moche. » Lui, de son côté, ne cessait de tout retourner, continuant à chercher un sac sans trop se poser de question. « Et tu pouvais pas le dire avant ? » demanda-t-elle en filant au pas de charge en direction du couloir, tandis que simplet continuait de soulever les chaises et autres meubles d’époque sous lesquels il aurait été, de toute manière, impossible de cacher un sac, surtout pas un si gros sac. « Bon, qu’est-ce’ tu branles ? On y va, ou bien ? » Le fameux sac jeté sur l’épaule, les clefs à la main, la mauvaise foi en écharpe, elle le toisait avec impatience. « Heu... Je...Oui, d’accord. » Et un haussement d’épaules plus tard, il claquait la porte de l’antique bâtisse.

« Arrête ça ! » A croire qu’elle passait sa vie à lui ordonner d’arrêter absolument tout ce qu’il faisait, à le réprimander sans cesse. « Et arrête avec ce truc ! » renchérit-elle en lui arrachant le paquet de chips des mains pour le jeter sur la plage arrière de la vieille mustang. « Si j’ai acheté tout ça c’est pour créer l’illusion de remplir un frigo que tu pilleras de toute manière, pas pour que tu liquides toutes les provisions en un seul voyage en bagnole. » Ils étaient, en effet, passés à la supérette du coin avant de venir, simplement pour faire le plein de vivres dans l’espoir que Rachele accepterait mieux le fait que Chico se remplisse la panse en continu. Elle avait tout prévu, notamment le fait de coller les trois sachets plastiques plein à craquer dans les bras de leur hôte dès le seuil de la porte et de répondre d’un mouvement de main nonchalant lorsque cette dernière ne manquerait pas de les gratifier d’un « mais fallaaaaaait pas, voyons. ». Sauf qu’elle n’avait pas prévu que les trois sachets ne se résumeraient plus qu’à un seul et unique sac contenant un malheureux pot de guacamole et une bouteille de vin de Toscane à leur arrivée. « Trop large. » rétorqua le gouffreàbouffe sans même relever les diverses réprimandes de celle qu’il appelait continuellement «maman». « Oulaaaa, bien trop large ! T’as de la marge, grave ! Mais braque ! Braque ! BRAAAAQUE !! » Boom. « Trottoir. » Connard. Elle réprima une violente pulsion de crime passionnel tandis qu’il s’enfilait une chips tout en coulant un regard condescendant dans sa direction. « T’aurais du braquer au moment où je l’ai dis, parce qu’après c’est un peu inutile quand même. » Et ma main dans ta gueule, ça va être inutile aussi. « C’est totalement ce que je voulais faire. » annonça-t-elle sans ciller tout en coupant le contact. La tête haute elle s’extirpa de la voiture, et comme la maman qu’elle était devenue par la force des choses, elle tendit la main dans sa direction avant de traverser la rue. Le 24 via della corte se trouvait en face d’eux, charmante petite maison de plain-pied donnant sur la rue. Une rue qu’ils traversèrent main dans la main, comme à leur habitude, une habitude bizarre mais qu’ils ne cherchaient même pas à expliquer, la même qu’avec Pâris, étrangement. Plusieurs indices auraient pu la mettre sur la voie de ce qui allait suivre, mais elle n’avait pas eu besoin du crissement de pneu, ni du son familier du moteur de luxe, pas plus des bruits de pas dans son dos pour l’informer qu’il était là. Elle l’avait su dès qu’il avait été à moins de 500m d’elle, même enfermé dans l’habitacle sécurisant aux vitres teintées. Il y avait combien de chance pour qu’il se rende dans le même quartier qu’elle, et qui plus est dans la même rue et à la même heure ? Elle n’avait plus qu’à prier pour qu’il ait rendez-vous dans une des dizaines de maisons bordant la rue, mais puisqu’elle ne croyait plus en Dieu depuis des années... Elle n’avait plus qu’à fermer les yeux et tenter de se préparer à ce qui allait suivre. Quelques secondes c’est le temps qu’il lui fallu pour la rejoindre, et celui pour qu’elle se recompose une attitude naturelle et calme. Lorsque les pas ne furent plus qu’à une faible distance, elle se retourna, un sourire aimable aux lèvres. Sauf que lorsqu’elle posa les yeux sur la brune à ses côtés, le sourire perdu de sa superbe et se transforma en une sorte de grimace où les bords de sa bouche semblaient hésiter entre se baisser franchement, ou poursuivre leur ascension. Elle retint le « C’est qui elle ? » peu courtois qui lui grillait le cerveau, et prit une profonde inspiration. « Et bien, quelle surprise, moi qui vous croyais à Rome. » Il le sentait le reproche dans sa voix ? Il le sentait bien ? Chico s’était tourné lui aussi, avec du retard, comme toujours, une chips entre les lèvres tout en semblant se demander où il avait bien pu voir ce type auparavant. A la Casa, pour commencer, ou encore sur Facebook, ou peut-être dans les magazines, au choix, mon coco. « Tosca Dal Cappello. » riposta-t-elle en tendant la main à une brune qui semblait avoir croisé un fantôme. Encore une tarée de Shakespeare ? Génial, c’était bien sa veine, tient ! « Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite. » reprit-elle en levant les yeux au ciel d’agacement. Mais la brune n’eut pas l’occasion de répondre que déjà la blonde de l’histoire ouvrait la porte avec l’excitation d’une pucelle devant un film pour adultes. Hola, on se calme, ma grande, tu vois pas qu’on gère un drame, là ?

« Bon, ben c’est cool, tout le monde est là. Euh, même une que je connais pas. Enfin, Thyb, où sont tes manières ? C’est elle, la fameuse brune dont les journalistes parlent, avec qui tu es fourré tout le temps ? » Entonna Candy au pays des licornes et des papillons sous acide. Alors que non, pas du tout, la brune en question c’était l’autre, celle qui ne payait pas de mine dans son short en jean trop court et pourri, et son tee-shirt hurlant son amour inconditionnel envers Metallica. Alors que la brune bis, elle, elle s’était habillée pour l’occasion. Putain, pourquoi personne ne l’avait prévenu qu’il fallait être présentable ? Maudit sois-tu Rachele d’Aquino !! Et Maudit soit cette autre brune qui qu’elle soit, elle était dans le périmètre de tous les dangers, à savoir à moins de cinq mètres de Thybalt sans avoir reçu l’autorisation préalable de la brune officieusement officielle (vous suivez, ça va ?) « Donc on a Tosca Dal Cappello d’un côté, Thybalt Andreotti de l’autre et… » « Heu... On se connait déjà, je suis sa... » Sa Femme, sa Maîtresse, sa partenaire de sexe adultérin mais pas tant que ça puisque on est marié, sa Chose dont il fait absolument tout ce qu’il veut, sa meuf, sa nana, sa...? « ... Photographe. » Lâcha-t-elle après un moment d’hésitation. « Eyh ! C’est ton fils ça ? » Ok, parle à mon cul ma tête en a rien à foutre de ta tronche. Ha oui, merde, elle avait oublié qu’elle l’avait prévenu qu’elle venait avec son «fils» et que ça pouvait porter à confusion, surtout quand elle se pointait finalement avec 1m87 de gouffre alimentaire. « Toi ! L’espèce de sale môme buté de Rome. Alors comme ça, tu le connais ? » La blonde s’était rapprochée dangereusement de Chico, et commençait à se montrer un peu... Quoi ? Agressive ? Non, même pas, pas le moins du monde en fait, mais suffisamment pour que Sca le tire par le bras pour le ramener derrière elle, comme si elle pouvait faire barrière avec son pauvre corps rachitique et nain. « Oula, range tes griffes Tigrou. Personne ne touchera un cheveu de sa tête tant que je ne l’aurais pas décidé. Mais ce jour-là, je te promets que je t’appelle pour qu’on lui mette sa race en duo. Ça te va ? » Sûrement puisqu’elle était déjà passée à autre chose, les invitant à entrer en espagnol. Crâneuse. « Rome ?! Qu’est-ce que tu as fait comme connerie encore ? » interrogea-t-elle Chico en le poussant vers l’intérieur de la maison où les autres entraient déjà. Sauf Thybalt. Lui, en gentleman, laissait passer les femmes et les enfants d’abord. Dans Titanic, il aurait fait partie de ceux qui crèvent. « Qu’est-ce que tu fais ici ? » Chuchota-t-elle en surveillant du coin de l’oeil que les autres étaient trop loin pour l’entendre. « T’es pas censé être à Rome ? Tu connais Rachele ? C’est qui cette brune ? Pourquoi tu m’as pas appelé ? Tu m’as fait croire que t’étais à Rome pour t’envoyer une brune sans que je vienne te faire chier ? Et après tu l’emmènes chez une blonde pour voir si un petit plan à trois pépère est négociable ? Tu... » Un simple effleurement du bout des doigts sur l’avant-bras de la jeune femme l’apaisa mieux qu’un xanax trempé dans une tisane. « ... Tu m’as manqué. » acheva-t-elle a des années lumières de ce qu’elle avait sur le bout de la langue quelques micro secondes auparavant. A présent elle était comme hypnotisée par ces lèvres qui lui souriaient. Elle ne songeait plus qu’à lui faire ravaler son sourire de la manière la plus douce qui soit. Totalement déplacée en ce lieu à découvert où n’importe qui pourrait les voir. Heureusement une voix venue de l’intérieur les rappela à l’ordre en leur demandant ce qu’ils foutaient encore dehors. Les deux protagonistes sortirent immédiatement de leur hypnose, et c’est avec une pointe de nervosité et les joues rouges que Tosca fit son entrée chez les d’Aquino. « Tes parterres de fleurs sont absolument incroyables, Rachele. J’étais entrain de les admirer, et on se demandait ce que c’était comme race...? » Ouai, bien tenté, Sca. Encore faudrait-il que tu sois un tant soit peu crédible.
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MessageSujet: Re: Let's get it started, dude !   Let's get it started, dude ! EmptyDim 1 Mai - 4:08

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BALANCED TENSION
La tensione o l’equilibrio di un sistema perfetto. Fatto di oggetti conosciuti, usati, raccolti, pensati. Ognuno compensa e sostiene l’altro sino al momento della caduta.


Il avait l’impression d’être une ombre. Une ombre dont la survie ne tenait qu’à un fil, comme s’il pouvait, au moindre coup de vent, devenir poussière ou se retrouver balayé à l’autre bout du monde. Il se sentait à la fois faible et étonnamment léger, une simple pression un peu trop forte de sa jambe contre le sol et il lui semblait qu’il aurait pu s’envoler. C’était une sensation étrange et inédite. D’ailleurs, il ne savait pas vraiment qui il était, il était juste là et en même temps pas vraiment là. Comment il y était arrivé, il n’en avait aucune idée. Il lui semblait juste qu’à un moment donné il avait ouvert les yeux et qu’il s’était retrouvé ici, les bras ballants au milieu de ce décor médiéval de château fort. Autour de lui, des centaines de personnes se pressaient les unes contre les autres, s’éloignaient ou se rapprochaient au rythme d’une danse. Les étoffes des robes et des costumes s’entremêlaient formant des tourbillons de couleurs vives malgré la faible luminosité du lieu. Seules quelques bougies fixées aux murs de pierre éclairaient les festivités. Les visages étaient à la fois tristes et souriants et les courbes étaient floues, incertaines, comme des mirages. Personne ne le voyait et c’était tout juste s’il ne leur passait pas au travers. Il avait l’impression d’être un spectateur égaré sur la scène d’un grand théâtre ou d’une arène, déambulant sans grande conviction parmi les différents personnages, percevant de loin une musique de fête, des éclats de rire et des échos de conversations qu’il ne comprenait pas vraiment. Tout n’était que sons et impressions. Pourtant, plus il avançait au milieu de ce décor, plus il avait l’impression de l’avoir connu un jour comme si une fois, il y a très longtemps, il en avait été l’un des acteurs principaux. Cela devenait même une certitude de plus en plus obsédante à chaque pas qu’il faisait. Il avait vécu ici, ou du moins pas très loin, des images, des visages lui revenaient par bribes. Il s’était tenu là quelque part, avait salué tel ou tel personnage, s’était arrêté un moment près du buffet pour prendre à boire … Et soudain alors qu’il tournait la tête vers la fameuse table, il l’aperçut. C’était une jeune femme au visage charmant, habillée du même genre de robe que toutes les autres mais il se dégageait d’elle quelque chose de différent, elle lui semblait être faite d’une autre matière, plus palpable, plus réelle. Elle brillait. Elle eut le mérite d’agir comme un électrochoc sur sa mémoire défaillante. Elle était celle qu’il cherchait depuis le début, sans le savoir jusque là. Il l’avait connue, il l’avait aimée, il l’avait protégée. Il s’en souvenait avec une force presque étourdissante à présent qu’il la voyait et au fond de son cœur commençait à poindre un mauvais pressentiment. Il allait se passer quelque chose, quelque chose qu’il s’était déjà produit la dernière fois quand il appartenait encore à cette étrange réalité. Il se fraya un chemin sans peine parmi la foule, elle semblait s’écarter pour le laisser passer. Alors qu’il se rapprochait, il vit arriver une autre jeune femme et ce qu’il s’était passé la dernière fois lui revint en mémoire. Cette jeune femme malgré ses airs d’ange était un véritable démon, il ne fallait pas qu’elle s’approche d’elle, surtout pas, sinon tout recommencerait à nouveau, tout serait perdu. Il tenta d’aller plus vite, de se mettre à courir mais soudain la foule se fit oppressante, elle se resserra pour soudain, en seulement quelques secondes, ne former plus qu’un mur, une muraille infranchissable d’ombres diaboliques. Il s’accrochait à eux, tentait de les séparer, de former une faille dans laquelle il aurait pu s’engouffrer mais ils semblaient à présent aussi durs que de la pierre et dans ses yeux impuissants la scène qu’il avait tant redoutée se produisait. La « sorcière » était arrivée à la hauteur de Libera et elle lui tendit en toute innocence un verre dans lequel cette dernière s’empressa de boire une gorgée. Il se mit à hurler de toute ses forces mais personne ne l’entendait, pas même elle. Elle aurait pu tourner la tête dans sa direction qu’elle n’aurait pas été en mesure de le voir. Et plus il la voyait boire, presque avec avidité le breuvage, plus il avait l’impression de s’effacer et d’autres images s’imposaient à ses yeux. Il la voyait, elle, étendue sur son lit durant la nuit, livide. Et puis soudain tout se mit à tourner, tellement vite qu’il en avait la nausée, les images se mélangeaient, les odeurs, les sons, il tenta en vain de se débattre une dernière fois, de l’approcher pour lui arracher son verre mais il était trop tard et à mesure que le noir l’envahissait, il savait qu’il avait échoué à nouveau. Elle allait mourir et il n’avait rien fait pour l’en empêcher …

« LIBEEEEEEERA ! » fut le seul son capable de franchir la barrière de ses lèvres, le seul son qui rattachait son cauchemar à cette réalité encore trop diffuse. Et puis soudain, une fraîcheur. Une fraîcheur sur sa nuque. Peu importe ce que c'était, c'était simplement agréable sur sa peau brulante et perlée de sueur. Une fraîcheur qui se propageait, qui se diffusait sur son corps. D'abord la nuque, puis le haut du bras, et finalement sa joue. Il comprit, malgré la folie et la terreur dont il était toujours prisonnier, qu'on l'avait tiré en arrière, qu'on l'avait attiré vers quelque chose de frais et agréable, une bulle apaisant le feu de son âme. Le corps toujours légèrement tremblant il se laissa aller dans cette étreinte rassurante. Il sentit une main s’engouffrer dans le désordre de ses cheveux bruns, caressant son cuir chevelu, jouant avec ses mèches rebelles et puis soudain une voix douce, un murmure s’éleva dans le silence de la bulle qui venait de se créer autour d’eux, infranchissable tant qu’ils n’auraient pas décider du contraire. « Ca va aller, ce n’était qu’un mauvais rêve. »
« C’était tellement angoissant … je crois que cela se passait il y a très longtemps, dans l’enceinte d’un château. Il y avait beaucoup de monde, en habit d’époque et je les observais danser, en me promenant parmi eux. Ils ne me voyaient pas … et puis d’un coup je t’ai aperçue, près du buffet, tu étais seule alors j’ai voulu venir vers toi mais quelqu’un d’autre s’est approché, une jeune femme, et puis j’ai eu comme un mauvais pressentiment alors j’ai voulu te rejoindre au plus vite mais la foule m’en a empêché et j’ai vu cette autre femme te donner quelque chose à boire. Après … après je t’ai vu étendu sur un lit … t’étais … t’étais morte. » Sa voix se brisa à la fin de sa phrase et Tosca resserra encore un peu plus son étreinte autour de lui. Elle continua à le bercer contre sa poitrine en lui chuchotant des mots rassurants à l’oreille, comme une mère l’aurait fait pour son enfant. Ce genre de comportement n’était pas vraiment habituel venant de sa part mais là, elle ne s’était pas même posé de questions. Cela faisait trop de matins qu’il se réveillait dans cet état, en hurlant à la mort, elle ne pouvait plus agir à la légère, comme si de rien n’était. La terreur du jeune homme était beaucoup trop impressionnante pour être feinte, un véritable instinct maternel s’était réveillé en elle. Un instinct maternel que Donatello n’avait même pas connu avec sa propre mère. Jamais elle n’avait prit le temps de le rassurer après l’un de ses cauchemars d’enfants, de toute façon elle dormait tellement loin de sa chambre qu’elle n’était même pas au courant lorsqu’il en faisait un ce qui arrivait pourtant très souvent. Il n’y avait jamais eu personne pour le rassurer, pour le prendre dans ses bras et sécher ses larmes. Il avait eu le confort, le luxe, l’éducation mais jamais l’amour. Lorsqu’il appelait Tosca « maman » ce n’était pas seulement un jeu, elle avait réellement pris cette place là dans son cœur, elle y avait laissé une trace indélébile, elle avait marqué sa vie à jamais et il l’aimait comme une mère. Elle avait beau le traiter durement la plupart du temps, il savait qu’il le méritait et que ce n’était que passager car il savait qu’elle l’aimait, qu’elle finissait toujours par se laisser aller de temps à autre lui offrant des moments uniques dont il savourait chaque seconde. Elle avait réussit en seulement quelques mois à combler des années de manque affectif.

La respiration du jeune homme se fit plus calme à mesure que les minutes défilaient. La température de son corps était redescendue ce qui le rendait presque frissonnant. D’un geste délicat, Tosca remonta la couverture sur eux avant de reprendre sa position. Elle eut à peine le temps de replacer la main dans ses cheveux que le jeune homme s’était déjà rendormit. Elle sourit puis elle ferma les yeux à son tour. Il n’y aurait plus de cauchemar pour cette nuit.


Deux mains qui se tendent en même temps, qui s’appellent et qui s’unissent avec un naturel déroutant. C’est comme un réflexe, lorsqu’ils se promènent ensemble, ils le font toujours main dans la main et pour eux cela n’a rien d’ambigu. C’est une habitude, une marque d’affection et peut-être aussi un moyen de se rassurer. Lorsqu’il y avait de la foule pour Tosca, ce qui n’était absolument pas le cas ce soir dans cette petite via tranquille et pour lui … pour lui parce que dès qu’il sortait de la casa, il avait peur d’être suivi. Que d’un seul coup, comme dans un film d’espionnage, des hommes en costumes noirs descendent d’un hélicoptère à l’aide d’une ficelle pour les cerner et venir l’enlever, ou qu’une voiture passe à côté de lui et qu’il soit happer à l’intérieur, ni vu, ni connu, j’t’embrouille. Il n’avait aucune envie que cela arrive, il ne voulait pour rien au monde retrouver sa vie d’avant. Celle qu’il avait réussit à se bâtir aujourd’hui était tellement mieux. Il avait sa petite routine néanmoins pleine de surprises et puis tout ces gens qui étaient devenus tellement importants pour lui et dont il ne pouvait même pas imaginer une seule seconde se séparer. Car si un jour ses parents réussissaient à le trouver, surtout qu’ils n’habitaient pas franchement loin, il était certain qu’ils redoubleraient de surveillance à son égard ce qui voulait dire qu’il aurait beaucoup plus de mal à s’enfuir à nouveau et ils ne le laisseraient surement pas garder contact avec sa vie d’aujourd’hui. Ils l’obligeraient à redevenir le petit soldat bien éduqué qu’il avait fait semblait d’être pendant tellement d’années. Non vraiment il ne fallait pas que cela arrive, ça le tuerait. C’était comme passer sa vie en cage. Alors qu’ils étaient quasiment arriver devant la demeure, les doigts de la jeune femme serrèrent un peu plus fort la main de Donatello ce qui lui fit tourner la tête dans sa direction pour comprendre ce qui n’allait pas, mais pourtant en la regardant il ne vit rien d’inhabituel. Il fronça les sourcils et tourna la tête pour s’apercevoir qu’une voiture venait de se garer et que deux personnes, un homme et une femme dont ils ne distinguaient pas les visages, en descendait. C’était ça qui avait causé le léger … stress de la jeune femme ? Eux aussi ils étaient invités ? La question fut vite résolue car en seulement quelques minutes, les deux inconnus apparemment pas si inconnus que ça pour tout le monde, les avaient rattrapés. « Et bien, quelle surprise, moi qui vous croyais à Rome. » Donatello tourna à nouveau la tête, une chips entre les lèvres cette fois, apercevant enfin le visage du jeune homme auquel Tosca semblait s’adresser. Alors comme ça elle le connaissait ? Apparemment pas si bien que ça puisqu’elle le vouvoyait … pourtant il lui disait quelque chose à lui aussi, il était sur de l’avoir déjà vu quelque part. « Tosca Dal Cappello. » se présenta Tosca tout en tendant la main à la jeune brune également présente et à qui Donatello venait seulement de faire attention. Putain mais elle aussi elle lui rappelait quelqu’un ! Il était certain de l’avoir déjà vu quelque part, récemment en plus ! Et étonnamment, elle avait beau être jolie, sa vision lui faisait presque froid dans le dos. C’était quoi encore ces conneries ? Surtout qu’elle aussi semblait avoir aperçu fantôme. « Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite. » Euh là, je crois que rien n'est moins sur ma cocotte. Sans prendre la peine de se présenter à son tour, trop occupé à rechercher des noms à mettre sur ces « nouveaux » visages, il ne se rendit même pas compte qu’ils étaient arrivés devant la porte d’entrée qui s’était d’ailleurs ouverte pour les laisser entrer. Et c’est là que Donatello aperçut le visage de cette fameuse amie à la fête de laquelle il avait été trainé sans ménagement par Tosca. Incapable de dire quoique ce soit, il se contenta d’ouvrir grand la bouche et de la pointer du doigt d’un air particulièrement fin. Cela commençait à faire beaucoup pour son petit cerveau là pour le coup, il n’arrivait même plus à suivre la conversation. « Toi ! L’espèce de sale môme buté de Rome. Alors comme ça, tu le connais ? » L’air encore plus hébété qu’auparavant, Donatello ne répondit même pas. « L’espèce de chieuse butée de Rome », comment l’oublier ? Il n’arrivait vraiment pas à comprendre comment c’était possible qu’il la recroise ici à Rome et qu’il se retrouve même chez elle. Oui vraiment, c’était trop pour sa pauvre petite cervelle. « Rome ?! Qu’est-ce que tu as fait comme connerie encore ? » s’étonna Tosca à qui il ne fut capable de répondre que par un haussement d’épaule, ce qui sembla avoir pour effet de la bloquer sur le seuil de la porte tandis qu’il entrait dans la maison. Surpris il la regarda du coin de l’œil, elle était entrain de discuter avec ce type qui lui disait vraiment, vraiment quelque chose. C’était étrange de les observer, il avait beau avoir entendu le vouvoiement de Tosca, il avait l’impression qu’ils étaient très proches, il avait même l’impression de le savoir … « Tes parterres de fleurs sont absolument incroyables, Rachele. J’étais entrain de les admirer, et on se demandait ce que c’était comme race...? »
« HAN ! Je sais à qui vous me faites penser depuis tout à l’heure ! » s’exclama Donatello qui sortait enfin de sa torpeur tout en pointant l’homme à côté de Tosca du doigt. Il venait d’avoir une illumination et il devait la partager avec le monde entier tandis que les regards se braquaient dans sa direction. « A ce Sénateur à roulettes là … Thybalt Andreotti ! On vous l’a jamais dit ? » Devant lui il vit Tosca se frapper le front de sa main en baissant la tête. L’intéressé quant à lui semblait hésiter entre le rire et les larmes. Bah quoi ? Il avait dit une connerie ?
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V. Bruna dell'Abizzi
V. Bruna dell'Abizzi
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MessageSujet: Re: Let's get it started, dude !   Let's get it started, dude ! EmptyJeu 5 Mai - 4:00



    Let's get it started, dude ! Tumblr_lkpaly8U7E1qjcs2ro1_500
    Joshua avait toujours rêvé d’être une rock star. Et là, devant la maison des D’Aquino, sur ce petit muret, son rêve semblait enfin devenir une réalité. Il commença à mimer un micro avec ses mains et se lança dans une pitoyable tentative d’ imitation de Kurt Cobain, en se mettant à gueuler « WHITH THE LIGHTS OUT, IT’S LESS DANGEROUS ! HERE WE ARE NOW, ENTERTAIN US ! I feel stupid… and contagiouuuus ! Here we are now… entertain us ! A MULATTO, AN ALBINO ! A MOSQUITO, MY LIBIDOOO ! YEAAAAAAAAH ! » Puis il devint un guitariste avec une guitare invisible. Puis il trouva la température extérieure trop élevée à son goût, alors il s’improvisa strip-teaseur. « JULIAN ! Eh mon pote ! Tu veux que je te fasse un strip ? » demanda-t-il d’une voix mielleuse avec un regard qui en disait long. Mais Julian était complètement sur une autre planète… Le gueux. Tant pis, ils allaient jouer au cheval et au cow-boy, maintenant. Joshua avait toujours rêvé d’être un cow-boy. Il était sûr d’en avoir été un, dans une autre vie. « WAAAAAAAAAAY ! ». La tête qui tourne, tourne, tourne encore, mais qui n’inquiète personne. Les yeux qui ne suivent pas le cerveau, le décor qui tangue… Mais on s’en fout, on s’en fout, on fait la fête, on s’éclate, on oublie, on fait les cons, c’est marrant, c’est nul, mais c’est marrant. Et en plus, on est arrivé à la maison… Maison qui rappelait vaguement quelque chose à Josh, mais il n’eut pas le temps d’y réfléchir plus longtemps (d’y réfléchir tout court, en fait, ça, il avait arrêté depuis le début de la soirée, déjà), car un obstacle de taille vint rencontrer le chemin de sa lourde tête. Une douleur atroce, fulgurante, déchirante, lancinante. Une chute, longue, longue, trèèèèès longue. Et l’atterrissage. Le pire de tous. L’atterrissage du parachutiste sans parachute. La même douleur que le choc qui provoqua sa chute, mais en pire. « Va fa enculo… » parvint-il à murmurer. « Aïe… j’ai mal… » Mais étrangement, il arriva à se relever lorsque Julian lui tendit la patte, mais du encore s’appuyer contre le mur quelques instants.

    Et avant qu’il ne tourne le regard, il sut ce qui l’attendait. « Eh merde, j’vais encore me faire engueuler… » furent les mots qui franchirent ses lèvres au moment où il fit le lien entre Julian, ce crétin de Julian qui était à ses côtés, cet idiot de Julian avec qui il venait de se bourrer la gueule au whisky, la maison dans laquelle il l’avait emmené, et la jeune femme qui devait - s’il en croyait ce qu’il éprouvait (malgré l’alcool, oui, oui) – se trouver tout près d’eux. Il finit par se détacher du mur et faire face à Rachele, qui n’était d’ailleurs pas seule, mais Josh fut incapable de regarder quelqu’un d’autre que cette femme – sa femme – voulut-il penser. Sauf que là, il aurait peut-être mieux fait de se trouver ailleurs que dans cette maison. Le muret, dehors, il lui manquait… « Je… le muret… le fantôme de Kurt Cobain… J’vais aller le retrouver, je crois… » mais malgré ces mots, il se trouva incapable d’émettre le moindre mouvement. Qu’est-ce qu’elle était belle… « Qu’est-ce que t’es belle, Rachele… » Tellement belle qu’il n’avait pas vu Julian faire demi-tour et brandir le poing dans sa direction. Il allait retourner chez lui couvert d’hématomes, Nora allait être contente, tiens. S’il rentrait chez lui… Il pouvait très bien s’introduire chez lui pendant la nuit, récupérer quelques toiles, ses outils de peintures, son hamac, deux trois fringues et venir s’installer dans le jardin des D’Aquino. Il serait juste à côté de Rachele touuuuut le temps ! Et juste à côté de Julian quand il voudrait passer une soirée entre hommes… Quoi que, là, pour la « soirée entre hommes », faudrait repasser. Julian venait de le trahir, par ce coup de poing. « TU M’A TRAHI ! » cria-t-il une fois qu’il se fut effondré sur le sol.

    Josh se redressa tant bien que mal, mais ne se releva pas. Assis en tailleur, il se renfrogna, croisa les bras sur son torse et s’avança de façon à avoir le nez quasiment collé au mur. Les sourcils froncés, ce fut bientôt un flot de paroles murmurées qui sortirent de sa bouche. « J’en ai marre, moi, tout ça que j’fais, tout ça que j’dis, c’est jamais bien… C’est toujours moi qu’on tape, c’est toujours moi qu’on gronde, c’est toujours moi le méchant… C’est pas juste d’abord. Julian, c’est trop un enfoiré, de toute façon… Il avait qu’à me dire que Rachele c’était sa sœur ! Et puis Rachele, tu vas voir, elle va encore m’engueuler, et puis après on va s’embrasser, et ça va se finir comme la dernière fois, et ça va l’énerver, parce que de toute façon, tout ça que j’fais, tout ça que j’dis, c’est jamais bien, alors forcément… » Tout en marmonnant, il remarqua une tâche de sang sur le mur – son propre sang, qui venez de son nez que Julian venait vraisemblablement de casser. « Et voilà, ça aussi, ça va encore être de ma faute… » D’une main, il ressortit son pinceau de sa veste ainsi que quelques tubes de peintures, qu’il disposa tout autour de lui, sans s’arrêter de râler. « Et puis nia nia nia, Josh il sait pas ce que c’est que le manque, nia nia nia, Josh c’est un abruti, nia nia nia, Josh il est trop méchant, nia nia nia, Josh il fait des jolis dessins sur Angelica… » Il se servit du sol comme palette de peinture, et se mit aussitôt à peindre autour de la tâche de sang, pour que « ça fasse plus joli ». Une fleur, tout d’abord, puis un papillon, un poney qui faisait un caca papillon, un arc-en-ciel qui les dominait, et puis une jolie petite maison, et… « Et là, voilà, c’est Julian. » Il dessina un simple bonhomme bâton avec trois cheveux sur la tête et une bouche qui montrait qu’il n’était pas content, et écrivit un "traitre" au bout de la flèche qui le dessinait. « Et là, c’est Rachele. » Un autre bonhomme bâton, avec une jolie robe bleue, des boucles jaunes, et un immense sourire. Pareil, il plaça une flèche la désignant, au bout de laquelle il indiqua "c'est mon amoureuse". Il les entoura dans une bulle, qu’il légenda d’un « Ils sont méchants avec Josh ! », avant de se dessiner lui-même, un bonhomme visiblement très bien foutu, avec de grands muscles, des yeux à tomber et un sourire démentiel. Et une guitare électrique à la main. La légende indiquait "Josh, Captain Peinture/Super rockstar".

    Le plus fou dans tout ça, c’est que l’artiste eut le temps de faire tout ceci avant qu’une âme saine d’esprit (enfin, peut-être pas si saine que ça) ne se décide à l’arrêter dans son œuvre d’art.
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Rachele d'Aquino
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MessageSujet: Re: Let's get it started, dude !   Let's get it started, dude ! EmptyVen 8 Juil - 8:01


Rachele était tranquillement en train de boire son verre de jus de fruits pendant que Tosca partait dans de grandes explications sur sa relation avec Donatello, le tout accompagné de larges mouvements de bras qui ne lui faisaient pas regretter d’être face à elle, au risque de s’en prendre une au passage, quand la brunette décida de changer assez subitement de sujet. «Tiens, ça me rappelle la fois où on s’est embrassées, Rachele ! Tu te souviens ? C’était drôle !» Et vas-y que j’avale de travers et que je m’étrangle. Heureusement, Super Thybalt était dans la place. En bon samaritain, il voulut taper légèrement dans le dos de Rachele pour qu’elle arrête de tousser. En bon mec shooté au Xanax et sous l’emprise de l’alcool, il manqua son coup et tapa à l’arrière de la tête de la blonde. Cette dernière, entre deux toux, exprima son mécontentement et se frotta la tête. « Idiota. » Heureusement (encore) la blonde est une espèce qui sait s’adapter à la plupart des situations hostiles, elle retrouva donc assez rapidement un semblant de dignité, malgré les larmes qui avaient perlé à ses yeux, qu’elle s’empressa d’essuyer du revers de la main. Parce que la blonde a toujours un maquillage magique qui ne coule pas quand elle pleure, contrairement au commun des mortels. Elle avisa ensuite le verre dans la main de Thybalt, et s’empressa de le lui ôter. « T’arrives plus à viser correctement, » fut la justification qu’elle donna pour son acte, alors qu’elle sentait qu’allaient pleuvoir les protestations de son meilleur ami. « Je pense avant tout aux femmes ici présentes qui vont devoir partager les mêmes toilettes que toi. » Elle se tourna ensuite vers l’assemblée, qui l’avait visiblement observée durant toute la scène et qui continuait de la regarder comme s’il lui était poussé une corne au milieu du front. Bah quoi ? Elle décida alors de répondre à la question que Tosca avait posée, et qui, bien qu’elle ait été rhétorique au fond, méritait qu’elle se penche dessus juste pour se sortir de l’embarras dans lequel elle s’était plongée. Et qui serait également une porte de sortie pour son amie vénitienne. « Drôle je sais pas. C’est surtout toi que ça a dû soulager. » Pourquoi est-ce que les yeux se braquaient fixement sur elle d’un coup ? « J’veux dire… au moins, le lourdaud t’a lâché la grappe après ça. Nan mais parce qu’elle se faisait draguer éhontément dans un bar par un gars, alors que ça la saoulait (c’était le cas de le dire pour la soirée) et que ça se voyait. Je me suis juste fait passer pour sa petite amie en retard. » Ouf, l’honneur de Tosca et le sien étaient saufs. « Je vibre » Sauvée par le gong. Maintenant, tout le monde fixait Thybalt qui pensait être discret sur sa conversation téléphonique dans la cuisine. Alors que non en fait, il était loin de l’être. C’est ce moment-là que choisit Donatello pour se réveiller. « Mais… Tosca elle embrasse pas les filles… » Ce garçon était franchement mignon, physiquement parlant, mais il n’avait clairement pas l’air d’être une lumière, au vu de son temps de réaction chaque fois que quelque chose le perturbait légèrement. En tous cas, Rachele eut une idée de génie. Ce n’était pas qu’elle s’ennuyait à être la seule qui ne buvait pas, mais elle savait comment rendre la soirée nettement plus amusante. « Parce que tu crois que Tosca n’est pas capable de faire ce genre de choses pour se sortir de la merde, peut-être ? » Temps d’arrêt. « Alors Tosca ? Cap ou pas cap de rouler une pelle à une des filles ci-présentes ? » Thybalt revint à l’instant où elle prononçait cette phrase de défi. Etait-ce son coup de fil qui l’avait perturbé ou bien juste le mélange médicaments et alcool, il s’était trompé de canapé et avait failli commettre un meurtre par écrasement de tête. C’est ainsi que le jeu du cap ou pas cap fut lancé.

(…)

Le jeu avait rapidement tourné à un action ou vérité, et des gages plus débiles les uns que les autres étaient donnés pratiquement toutes les minutes. Tout le monde s’amusait bien, et l’ambiance semblait enfin plus détendue qu’au commencement de la soirée. Bruna était en train de choisir à qui elle allait adresser le prochain défi, quand le radar à conneries de Rachele se mit en route. Julian n’était pas loin. Aussitôt, elle entendit, et reconnut presqu’instantanément, la voix de Joshua lorsqu’il chantait. Bon sang, mais qu’est-ce qu’il fichait là lui ? Avant qu’elle ait pu prétendre aller chercher quelque chose dans la cuisine ou autre chose, la porte fut enfoncée dans un grand fracas et deux masses s’écroulèrent de chaque côté de la porte, l’une à l’intérieur de la maison, l’autre à l’extérieur. L’écrivain n’eut pas encore le temps de se lever qu’elle capta le regard d’ahuri de son frère, qui pensait visiblement s’être trompé de maison. Enfin, elle quitta le canapé, et ce dernier sembla finalement la reconnaître. « Oooh, Rachele. » Oooh, Julian, comment tu n’es pas frais du tout ! Mais plutôt que d’engueuler ouvertement son jumeau, la jeune femme se concentra sur l’individu qui était resté allongé sur le seuil de la porte et qui se redressait lentement. « Qu’est-ce que t’es belle, Rachele… » Et la lumière se fit enfin dans la cervelle de son frère, il fit le lien entre elle et Joshua. Et se jeta sur ledit Joshua pour lui casser le nez. En d’autres circonstances, Rachele aurait peut-être été ravie que son abruti préféré sauve son honneur, mais en l’occurrence, elle aurait préféré qu’il réfrène ses ardeurs devant ses invités. « Bonsooooir ! » Niveau discrétion, il valait bien Thybalt celui-là. Et c’était quoi cette idée stupide de se cacher le visage sous un bonnet – il sortait d’où ce bonnet d’ailleurs ? – pour se ruer sur le buffet. La stupéfaction enfin passée, Rachele attrapa le crétin numéro un et le poussa vers l’endroit où elle était assise un peu plus tôt. Soit juste en face de Tosca. Elle lui retira son bonnet de la tête et le balança dans un coin de la pièce où personne n’irait le chercher. « Assis. Pas bouger. Sage. » Quand Julian avait un peu trop bu, elle jugeait de bon goût de lui donner des instructions simples et directes, qui atteignaient le cerveau plus rapidement que de longues phrases. Même si ça revenait presque à lui parler comme s’il était un chien. « Excusez-moi, je vais m’occuper de l’autre ivrogne maintenant, » adressa-t-elle comme excuses à ses invités pour sortir et aller chercher Joshua. Ce dernier avait eu le temps de mettre de la peinture partout sur l’herbe et le muret de la maison. Là encore, plutôt que de s’énerver, Rachele s’inquiéta d’abord de l’état de son nez. « Joshua ? Tu veux bien venir avec moi s’il te plaît ? » L’individu concerné sembla accepter de la suivre, alors elle l’aida à se relever et le mena dans la cuisine. Là, elle le fit asseoir sur un tabouret le temps de chercher de la glace dans le congélateur pour qu’il la mette sur son nez. Elle l’inspecta avant pour vérifier qu’il n’avait rien de cassé, ce qui semblait avéré. Il s’était juste cogné assez fort pour pisser le sang par les narines. Avec de l'essuie-tout humidifié, elle épongea le sang qui avait coulé sur sa bouche et son menton, puis elle murmura, pour que personne d’autre que lui ne l’entende. « Reste tranquille s’il te plaît. Je n’ai pas envie d’expliquer à tout le monde ce qui se passe entre nous ce soir. » Alors seulement Rachele prit Joshua par le bras et l’emmena avec elle au salon où une guerre nucléaire semblait sur le point d’éclater entre Julian et Tosca. Encore une bêtise que son jumeau avait fait, supposait-elle. « Tout le monde, je vous présente Julian, mon frère, » fit-elle en désignant le principal concerné, « et Joshua, le peintre qui doit m’aider à redécorer le salon. Ju’, Joshua, voici Thybalt, Bruna sa cousine, Tosca et Donatello. » Bon, au moins, les deux derniers arrivés ne faisaient pas tâche dans le décor, avec leur haut degré d’alcool ingurgité. Ils allaient certainement bien s’intégrer à la soirée.
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MessageSujet: Re: Let's get it started, dude !   Let's get it started, dude ! EmptyDim 10 Juil - 3:00

« Alors Tosca ? Cap ou pas cap de rouler une pelle à une des filles ci-présentes ? » La fameuse Tosca qui buguait sur un Thybalt qu’elle trouvait décidément bizarre, se redressa d’un coup. « Hein ? » Trop absorbée par la question existentielle de savoir si oui ou non, Thybalt était assit là depuis le début, et si oui ou non, dans ce cas, elle lui caressait la nuque depuis son arrivée ici en pensant qu’il s’agissait de Dona, qui... Il était où, lui ? Ha oui, de l’autre côté d’elle alors qu’il aurait dû se trouver à droite et non à gauche, parce qu’à gauche y avait le vide et non pas Chico et son regard de mollusque, bien qu’il soit quand même assez représentatif du vide intersidéral, surtout entre ses deux oreilles. Ensuite venait la question de savoir si les autres savaient et si c’est pour cette raison que Thybalt buvait dans son verre comme si tout le monde était au courant que niveau intimité ils avaient fait pire que ça. « Il boit dans ton verre. » lui souffla un Chico horrifié par la prolifération de miasmes. « Ouai, j’sais, c’est dégueulasse. » elle lui répondit sur le même ton, consciente à présent que personne ne savait rien. Plaquant une main sur la bouche d’un ex-sénateur surprit, tout en lui arrachant le verre des mains, elle se retourna juste à temps pour entendre Rachele répéter sa question. « Cap ! Bien sûr que je suis cap ! Je suis même la plus cap de tous les cap. J’ai peur de rien, j’suis une rebelle. » scanda-t-elle en se levant trop rapidement pour ne pas accuser un léger vertige. « Dans ma famille on est des pro du baisers. Pas vrai, toi... » Demanda-t-elle en braquant un index sur Thybalt, avant de se raviser super rapidement en le glissant dans la direction de Chico, dans un mouvement qui sembla naturel pour une fille accusant plusieurs degrés d’alcool en trop. « Vas-y, dis-moi c’est quoi le baiser le plus célèbre de l’Histoire, hein, hein, hein, hein ? » Telle une maîtresse d’école souffrant d’un problème d'alcoolémie, elle les regardait tour à tour, attendant la réponse qui viendrait sûrement, si elle avait la patience d’attendre. « Juliette ! » Ah bah non, elle avait pas la patience. « Ma famille à moi ! » Pavana-t-elle en tentant d’éviter la table basse pour rejoindre le canapé d’en face où les deux seules autres spécimens féminins se trouvaient. « Y a trop de meubles. » grommela-t-elle avant de se laisser tomber entre les deux filles. Se tournant en direction de Bruna elle fronça les sourcils. « Tu m’en voudras pas, mais j’vais pas t’embrasser, hein. C’est pas que j’t’aime pas, c’est que... J’le sens pas là, tu vois. I don't feel it in my body. » annonça-t-elle en désignant son propre corps dans une grimace. « Bon. A nous deux Rach’. » Dans un mouvement qui était tout sauf sexy, limite violent en fait, elle attrapa le visage de son amie et plaqua ses lèvres sur les siennes, en plissant les paupières à s’en faire mal. Elle compta mentalement jusqu’à 5 parce qu’avant 5 c’est pas un baiser qui se respecte, puis se recula d’un coup. « C’est officiel, j’préfère les hommes. » Joignant le geste à la parole, elle se releva et tenta de rejoindre le canapé masculin sans trop se prendre la table basse au passage, grommelant un « Putain, elle a des actions chez Ikea ou quoi ? » , puis s’écroula entre les deux hommes. « Faut que j’arrête de boire, je crois.» confia-t-elle à (presque) voix basse à Thybalt. « J’te vois avec trois yeux. Alors d’accord ils sont beaux, mais j’préfère quand même quand t’en as que deux, ça fait moins flipper, et y a pas à dire, c’est plus esthétique. » Le bout de son index vint se poser doucement entre les deux yeux de Thybalt. Elle loucha un instant, le recula, le repointa, le recula, le repointa, avant de partir dans un éclat de rire. Et aussi subitement, elle repoussa l’homme à deux mains, l’obligeant à basculer sur le canapé. « Recule, t’es trop près ! » Ordonna-t-elle avec autorité et agacement. Alors, en retrouvant une contenance, elle se redressa bien droite dans le canapé, les deux mains sagement nouées sur ses genoux, et poussa même le vice jusqu’à se racler la gorge. « A moi... Rachele ! Cap ou pas Cap de raper l’hymne national ? » Ouai les gars, y a du level, là.

(TROIS BOUTEILLES PLUS TARD)

Une heure plus tard, tout va bien, Tosca a atteint le degré zéro sur le schéma de l’évolution humaine, un primate serait certainement plus réactif qu’elle. Elle est au niveau plancton. Voilà, c’est ça, un plancton qui oscille au gré des mouvements du canapé, des gens qui se lèvent, qui s’y vautrent, qui y dansent. Elle, elle est bien loin de tout ça, perdue dans sa tête, le regard vide, se répétant «je suis un plancton» en guise de mantra. Sa tête passe d’une épaule à l’autre, peu importe à qui appartient cette épaule, ce pourrait être celle de Ben Laden qu’elle trouverait le moyen de s’y endormir les yeux ouverts. Quand on lui pose une question, elle répond par automatisme, comme pour prouver qu’elle est encore là. Par exemple, y a quelqu’un qui lui a demandé son âge y a genre 3 secondes ou 8 siècles. Elle a répondu « 14 ans. » Normal. Elle fait partie de cette catégorie de gens qui, même bourré, refuse d’avouer qu’ils le sont. Et là, elle est plus bourrée, non, elle est complètement torchée, oui. Par moment elle fixe Bruna avec agressivité, à d’autres elle énonce des vérités absolues du style « Un têtard c’est comme un spermatozoïde en plein air. » qu’elle ponctue généralement d’un « C’est déroutant, tout de même. » avant de repartir en apnée dans les allées sinueuses de son cerveau. Inutile de préciser qu’elle avait été déclarée forfait au jeu d’action ou vérité. Elle ne semblait plus capable de faire un mouvement, et quand à dire la vérité... Disons que ses vérités à elle n’étaient pas forcément reconnues comme telles par l’ensemble du corps scientifique. Elle avait régressé au stade où la Terre était plate, le soleil lui tournait autour, et la fourchette était une invention du diable pour faire entrer le Mal par la bouche. Elle était totalement ailleurs, amorphe, inutile. Même Chico semblait plus frais qu’elle, ça montre le niveau. Elle semblait perdue, finie du moins pour cette soirée, mais lorsque l’écho d’une voix se mit à massacrer du Nirvana, elle fut comme tirée de sa transe, tournant la tête à la recherche du truc chantant. Elle n’eut pas à chercher longtemps, puisque presque instantanément un commando armé défonça la porte d’entrée à la recherche d’otages. Enfin c’est l’effet que ça devait faire à quelqu’un de normal. Tosca, elle, ne sursauta même pas. Elle sourit, au contraire, et se mit à fredonner sans raison apparente « When you walked through the door it was clear to me. You’re the one they adore, who they came to see. You’re a … rock star, baby. Everybody wants you... Player… Who can really blame you. We're the ones who made you ? » en dodelinant de la tête et en claquant des doigts pour s’accompagner musicalement. Mais déception suprême, c’était pas Kurt Cobain qui venait de passer la porte, c’était un type à bonnet absolument inintéressant. Alors elle se pencha en avant pour distinguer celui qui se cachait encore dehors déclarant que Rachele était belle. C’était pas Kurt non plus, il était brun et il avait pas l’air d’avoir un épagneul breton sur la tête. Alors elle enchaina, une moue boudeuse aux lèvres. « Baby, get down, down down. Baby, get down, down down. Baby, get down, get down. » C’était définitivement une soirée ratée si aucun chanteur décédé ne venait. Même 2pac aurait pu faire l’affaire. « J’ai soif. » annonça-t-elle en se baissant pour récupérer un verre qu’elle porta à ses narines pour en renifler le contenu sans lâcher des yeux Bruna. Elle savait pas pourquoi elle faisait ça, mais elle avait vu Chico le faire tout au long de la soirée, alors bon... Coutume locale, sûrement. Le verre aux lèvres, elle reporta son attention sur la porte, où un drame venait de se jouer. Paskurt1 venait de frapper Paskurt2 avant de balancer un «bonsoir» tonitruant. C’est marrant, il lui disait quelque chose. C’était dur de se concentrer, surtout quand on se coltine une dizaine de personnes dans la tête (enfin c’est l’impression qu’elle avait en ce moment), mais elle tenta de fouiller sa mémoire à la recherche de l’identité de Mike Tyson. « Le jardinier de nos parents lorsqu’on était à Florence. » lui souffla la voix 1. Elle leva les yeux au ciel. Ridicule. Elle n’avait jamais vécu à Florence. « T’es con voix 1. » annonça-t-elle en ricanant... « Le jeune fils Panelli à Messine, je crois. » avança la voix 2. « Jamais foutu les pieds à Messine de ma vie. » répondit-elle en secouant la tête. « Le jeune soldat de Saint-Pétersbourg ! J’en suis sûre ! » Scanda la voix 3 en russe. Loin de s’inquiéter de savoir pourquoi elle comprenait le russe, ni même de savoir pourquoi une voix lui parlait en russe dans sa tête, elle plaqua les deux poings sur ses oreilles et beugla « La ferme, vous !!! Bande de voix débiles !! » Elle secoua la tête jusqu’à être intimement persuadée d’avoir assommé les femmes miniatures squatteuses de tête contre sa boîte crânienne, puis rouvrit les yeux, les ancrant sur l’inconnu au bonnet. Rachele venait de le présenter comme étant « Julian, mon frère. » Elle allait lui lancer un « Bonsoir, Juuuulian. » façon alcooliques anonymes, lorsqu'elle croisa son regard qui se déroba instantanément. Mais trop tard mon pote, j’ai envie de dire. Un contact visuel ça suffit aux meilleurs profilers du monde pour lire dans ton cerveau, et là, en cet, instant, Tosca c’est un mélange entre Spencer Reid et Hannibal Lecter. Elle a bouffé ton cerveau au figuré, et maintenant elle va passer au sens propre. « AUGUSTO !!! » Hurla-t-elle en se redressant d’un coup comme si elle avait des ressorts dans le cul. « ENFOIRÉ D’ENCULEUR DE POULES !! T’AS BOUSILLÉ MON TUYAU !! » Oui, dit comme ça, ça porte à confusion, mais bon, personne n’aura eu le temps de s’attarder sur son accusation bizarre, puisqu’ils auront eu les yeux rivés sur Jeannie Longo s’élançant du canapé, sautant par dessus Thybalt, pour rejoindre ledit «enculeur de poules» en un temps record, lui sauter sur le dos, et lui labourer le crâne à coup de poings. « ALORS COMME ÇA T’ES PLOMBIER ?! MOI CHUIS CHIRURGIEN ESTHETIQUE, J’T’OFFRE LA PREMIERE CONSULTATION, CONNARD !! » La scène devait être comique de l’extérieur, un grand type se débattant pour échapper au moustique sur son dos, renversant ce qui se trouvait sur son passage, se mangeant des murs, des murs qu’elle évitait en hurlant « RATÉ !! HAHA !! HUE CANABIS ! HUE ! » un combat qui aurait pu durer longtemps s’ils n’avaient pas atterrit, par on ne sait plus quel miracle, dehors, et qu’ils s’immobilisèrent devant la fresque murale toute fraîche. « Pose-moi. » murmura Tosca dans un souffle, sans quitter le gribouillage des yeux. Les deux pieds foulant la terre ferme, elle s’approcha comme hypnotisée par toutes ces couleurs assemblées ensemble pour former... Ça. « La vache ! C’est de toute beauté... » Le pire étant peut être qu’elle était sincère.
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Thybalt A. Andreotti
Thybalt A. Andreotti
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MessageSujet: Re: Let's get it started, dude !   Let's get it started, dude ! EmptyMar 19 Juil - 19:47

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Le fantasme de la plus part des hommes était plutôt primaire, les hommes avaient toujours eut une fascination quasi inexplicable pour le saphisme. Une femme avec une femme, deux femmes qui s’embrassent … N’avait-on pas fait une chanson à ce sujet d’ailleurs ? Enfin bref, là n’était pas le sujet de la choucroute. L’esprit de Thybalt s’égarait follement alors que Tosca lui caressait voluptueusement la nuque, il s’efforça cependant de faire le point alors que la voix de Rachele les ramenait progressivement à des choses bassement matérielle, c’est-à-dire autre que l’un ou l’autre des membres de leur duo très spécial. C’était pas une série ça ? Avec un agent du FBI et un faussaire ? Thybalt dû fournir un effort sur humain pour empêcher les divagations de son esprit un brin démissionnaire, ce fut la main de Tosca entrant violement en contact avec sa bouche. Il se vit ôter prestement un verre quasiment vide et récolta une bonne décharge électrique dans la mâchoire qui elle n’avait rien d’agréable pour une fois. Il se ressaisit en avisant qu’une bouteille entamée trônait encore sur la table. Se penchant pour attraper un verre, portant une trace de rouge à lèvre mais au diable l’hygiène il avait quasiment des liens intimes avec toutes les femmes dans cette maison, et alors qu’il arrosait copieusement son gobelet de chianti les fesses de Tosca heurtèrent son visage alors qu’elle vacillait en se mettant sur ses pieds. Il marqua un temps d’arrêt comique et ne dut le salut de la table basse de Rachele qu’à l’intervention de Bruna qui lui ôta la bouteille des mains avant que son verre ne déborde. Il sourit à son cousine, un sourire bancal un peu charmeur qui attestait de son état de d’ébriété avancé. Il contempla quelques secondes le postérieur de Tosca, envisageant d’y planter ses dents, il avait un peu faim, avant de finalement renoncer lorsqu’elle s’éloigna vers un autre canapé. Il était trop bien pour se lever. Il assista alors à une chose surprenante, une chose qui, s’il avait été comme tout homme normalement constitué un fantasme aurait dû se réaliser en voyant sa femme embrassée sa meilleure amie, sauf que la scène n’avait rien de sexy et de torride et que Thybalt n’avait rien d’un homme normal. Rappelez-vous, c’était lui la vierge de 25 ans, enfin l’italien vierge de 25 ans. Il marqua un moment d’absolu blackout, la mâchoire béante, les yeux exorbités, il resta plus longtemps dans cette position que le temps que dura le baiser improvisé. Il manqua de voir Tosca s’affaler de tout son long sur lui mais la jeune femme, qui avait surement des actions chez les jackass, se rétablie et pivota sur elle-même avant de se laisser choir sur la place vacante du canapé. L’incertitude de la voir s’installer sur ses genoux lui débloqua la mâchoire, un point positif il n’avait plus l’air de débarquer tout droit d’un asile de fou. Tosca ivre était un spectacle plutôt drôle à contempler même si elle était toujours aussi belle et intrigante ivre ou sobre.

« Plus d’alcool. » Murmura-t-il avec un sourire en attrapant le doigt qu’elle avait pointé sur son front.

(…)

Trois heures plus tard l’ambiance semblait avoir montée de quelques grammes, Thybalt et Tosca étaient toujours aussi proche l’un de l’autre, Bruna contemplait son cousin avec étonnement et un léger reproche dans ses iris mordorée, ce qui étonnait ce dernier sans l’alarmer. Après tout on n’était pas à l’abri d’un béguin, même dans la même famille. Alors que les minutes s’écoulaient dans la plus grande incohérence, Tosca délirant allègrement toute seule au rythme de ses pensées, les défis continuant à alléger l’atmosphère lourde de vapeurs d’alcools qui empestaient désormais le salon. La tête de Thybalt dodelinait gaiement vers l’appuie tête du canapé, il avait dépassé de loin le taux d’alcoolémie autorisé pour conduire, il envisageait donc de s’endormir là, de rêver de grenouille, de sorcière et de baiser lesbien. Un mixe de tout ce qui lui passait par l’esprit alors qu’autour de lui s’enchainait les mélanges de différents alcool et que Donatello s’étonnait que Rachele ne se soit pas métamorphosée en crapaud suite au baiser de Tosca. Ses pensées dérivaient progressivement et il imaginait le reste de la soirée. Tosca en sorcière sexy… Rachele en Bacchus des temps modernes qui ne buvait pas, Donatello en Chouchou déluré … Bruna en petite écolière bien sage qui le menaçait d’une règle. Alors qu’il sombrait progressivement dans les limbes d’un délire éthylique une chose étrange ce produisit, de la musique leur parvenait, si musique était le terme a employer pour massacrer une si belle chanson. Tout ce passa ensuite très vite pour le cerveau de Thybalt qui tournait à deux à l’heure. Le spectacle de Tosca chevauchant un autre homme en tentant de le tuer ébahit Thybalt au point qu’il ne réagit pas instantanément à ce qui se déroulait sur ses yeux. Il fallut qu’il l’entende dégringoler dans les pavés pour qu’il réagisse. Il se leva tel un ressort, vacilla plusieurs foi, s’effondra sur le dossier du canapé de Bruna avant d’atteindre lamentablement le couloir. Là il ferma un œil pour ne plus voir quatre portes mais deux, le doigt en l’air, la langue entre les dents procéda à un plouf-plouf pour se décider à franchir une des portes. En se mangeant en pleine tête le chambrant de la porte il comprit son erreur et se dirigea vers l’autre « choix ». Cette fois il émergea dans la cour. Il y surprit Tosca, et sa sœur jumelle diabolique, ainsi qu’un mec qu’il ne connaissait n’y d’Eve, ni d’Adam (d’ailleurs c’est qui ceux-là ?). Il se figea lui aussi face à la « création murale ».

« Ah ouais, c’est un concept. » Lâcha-t-il. « Tu veux que je te l’achète ? »
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Julian D'Aquino
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MessageSujet: Re: Let's get it started, dude !   Let's get it started, dude ! EmptyJeu 4 Aoû - 22:44

Une force opposée à la sienne le tirait dans le sens opposé au buffet, loin de ce dernier en direction d’une destination inconnu. Lui il essayait par le regard et par le cerveau d’invoquer le buffet de venir jusqu’à lui plutôt qu’il aille jusqu’aux restants de bouffe. Mais lui non plus, à dire vrai, ne bougea pas. Méchant buffet. Avant de comprendre quoi que ce soit, il se retrouva assis sur le canapé, face aux personnes qu’il avait vu en entrant et son bonnet fut aspiré dans le néant, loin de son crâne. Le bonnet étant sa nouvelle lubie, il battit des mains dans les airs dans le but de le rattraper mais l’objet convoité était déjà trop loin. Jul’ revint à sa position initial et son regard s’adoucit en apercevant sa sœur devant lui. « Assis. Pas bouger. Sage. » Tout ce qui lui traversa l’esprit fut de se lever et de la prendre dans ses bras mais cette dernière s’était retournée pour s’adresser aux inconnus pas si inconnus que ça. Il n’insista pas pour ne pas s’asseoir sur ce fichu canapé parce qu’il sentait, se doutait qu’une mauvaise surprise l’attendait. Mais comme toute personne ayant trop bu, chaque idée avait juste sa seconde d’existence et elle était donc aussi vite abandonnée que trouvée. Il finit par se caler tranquillement sur le canapé, sachant qu’il devait attendre quelque chose, mais ne se souvenait plus quoi. Ou faire quelque chose. Ou… Bref, ne pas bouger de ce canapé. Il regarda autour de lui, comme s’il retombait à ses cinq ans et qu’il venait de débarquer à Disney World et que tous les invités ici présents sans exception avaient la tronche de Mickey et Minnie. En gros, les yeux grands ouverts, tout plein d’innocence et d’admiration. Son calme intérieur ne dura pas. En entendant quelqu’un gueuler quelque chose qui n’arriva dans son cerveau que cinq secondes plus tard et qu’il ne put comprendre que deux secondes après l’arrivage, il fit un bon de trois mètres. Ses yeux cherchèrent la source qu’il se mit à scruter curieusement. Oui, oui, oui, il le connaissait ce visage. Il ne l’avait peut-être pas beaucoup vu mais il savait, tout tout au fond de lui, qu’il était bien encré dans ses souvenirs, ce visage. Il détourna rapidement les yeux lorsque la principale concernée, elle, les ouvrit. Pourquoi il faisait ça ? Il n’en savait trop rien mais là où son regard venait de se poser, c’était sur Rachele et le nouveau bleu dans la famille qu’il avait décidé de bizuter, au moins pour ce soir. Peut-être juste ce soir. On verra ça plus tard. Julian fixait Joshua d’un regard noir, décidé à lui faire regretter le mal qu’il avait fait s’abattre sur sa sœur lorsque celle-ci présenta les inconnus plus inconnus aux deux nouveaux arrivés. Un prénom tilta dans le cerveau du jeune agent et il détourna les yeux, juste l’espace d’une instant, en face de lui, sur le visage qui l’intriguait, et qui portait le nom de Tosca. Tosca, genre comme Tosca-Tosca ? Une bouffée de stress l’envahit et il détourna les yeux, qui avaient soudainement pris une lueur de culpabilité. Partir du canapé. Vite, vite. C’était ce qui était en train de tourner dans sa tête. Partir loin, très loin, rejoindre Simba et ne jamais revenir. Il ne voulait pas mourir aussi jeune, et encore moins avec une gravité et des réflexes de niveau zéro. Il avait détourné les yeux, cherchant une issue propice à l’instant présent qui pourrait lui permettre de s’échapper incognito, parce qu’il sentait un regard posé sur lui, il le voyait du coin de l’œil, mais il ne voulait pas recroiser ses yeux. « AUGUSTO !!! » Ne relève pas les yeux, Julian ! Ne relève pas les yeux ! Trop tard. En même temps, quand on a de tels ressorts collés à l’arrière train et une voix qui porte aussi loin, c’était difficile de vouloir essayer d’ignorer tout ça. Lorsqu’elle se jeta sur lui en gueulant d’autres choses inimaginables dont vous n’auriez probablement jamais eu idées, Julian n’eut que pour seule idée de fuir. Mais le moustique fut largement plus rapide que Julian qui était assez ralenti dans ses mouvements à cause des effets de l’alcool. Une raison de plus d’arrêter de boire : à vos risques et périls de vous faire attaquer par une lilliputienne ultra nerveuse. Il ne retint pas vraiment ce qu’elle vociférait contre lui, il était plutôt concentré à essayer d’y voir quelque chose pour se débarasser d’une Tosca enragée. La seule solution, les murs et les meubles. Les murs étaient cependant plus consistants et, en espérant pouvoir la faire descendre de son dos -tout en poussant des cris de bêtes instinctif- elle réussissait toujours à se dérober du piège et au final, c’était Julian qui se faisait le plus mal. D’accord ! D’accord ! Il avait voulu jouer au plombier une fois dans sa vie, il avait massacré un tuyau. Mais c’était qu’un tuyau après tout, non ? Ca valait tout de même pas le coup d’agresser aussi sauvagement les gens. Julian se demanda vaguement quelle direction le monde prenait. Plus on avançait dans le temps, plus les gens devenaient fous. La chose sur son dos en était la preuve. Par un moyen inconnu, la voix du moustique lui ordonna de la déposer au sol. Il ne chercha pas, se baissa pour qu’elle puisse poser ses pieds en terre, non sans manquer de se casser la gueule. En se relevant il sentit l’air frais de la nuit d’Italie sur son visage et ouvrit grand la bouche, se disant que ça pourrait lui faire prendre de plus grande bouffé d’air frais. Il attrapa son paquet et tira une cigarette du bout des lèvres. Juste avant de l’allumer, il inspira à plein poumons puis se retourna vers Tosca face à la création du peintre. Julian finit par réagir à la déclaration de Tosca. Toute beauté ? Ce machin ? Même lui, il faisait mieux ! « Mais c’est de niveau troisième section maternelle, ce truc ! » Il plissa les yeux pour mieux y voir et essayer de la comprendre tout en se baissant (comme le chef d’œuvre était à quelques centimètres du sol). « Non non, mais j’te jure, hein, même moi, j’fais mieux. J’ai des antécédents dans le milieu en plus. » Ou pas, oui. Pliée en deux, toujours le nez sur le chef d’œuvre, il demanda un « nécessaire à peinture » pour reprendre les mots de Joshua, en tendant la main en l’air. Puis moins de deux secondes plus tard, il se releva en se rappelant que c’était Tosca devant lui, et un des nombreux invités dont il n’avait pas réussi à retenir le nom. L’homme aux cheveux ébouriffés proposa à Tosca de la lui acheter. Julian, clope au bec et bras ballant, regarda les deux comme s’ils étaient en train de parler finnois. « Mais euh… Ma maison elle est pas à vendre. ‘fin, sauf si tu veux que le mur, ça impliquerait qu’on le casse, qu’on le reconstruise, qu’on refasse la peinture, que le toit risque de s’écrouler, et qu’on risque d’avoir des morts sur la conscience. » Bug. Pause. Relancement. « Mais j’pense que s’il s’enfuit pas, d’ici quelques années ça vaudra des millions. » Il tira sur sa cigarette, releva les yeux pour être en accord avec les pensées de son cerveau. « Awéééééééééééé. » Il baissa les yeux sur le dessin et d’un doigt menaçant : « Bon tu bouges pas, le dessin, hein ! Tu t’enfuis pas ! C’est un ordre ! Tu restes là ! »
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Joshua Olivetti
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MessageSujet: Re: Let's get it started, dude !   Let's get it started, dude ! EmptyVen 26 Aoû - 17:02

Josh fut incapable de se souvenir de la façon dont il avait atterri sur un tabouret de la cuisine en compagnie de Rachele, mais il ne chercha pas à savoir, trop concentré sur la présence de la jeune femme. Il se laissa soigner calmement mais afficha une moue boudeuse lorsqu’elle lui confia qu’elle n’avait pas du tout envie d’expliquer « ce qu’il se passait entre eux » à tout le monde. D’un côté, il comprenait parfaitement, et sans doute n’avait-il pas non plus envie que tout Vérone soit au courant de cette histoire. Il ne les connaissait pas ces gens, après tout ! « J’suis que Julian il a cassé mon nez. » ronchonna-t-il quand même. Avant d’ajouter sur un ton implorant : « Tu me fais un bisou ? » Petit sourire à tomber dessiné au coin de ses lèvres, Josh n’attendit même pas la réponse de sa belle et attrapa ses lèvres entre les siennes. Il lui tint le visage un instant pour être sûr que le baiser puisse durer un temps raisonnable, avant de la relâcher et de la laisser le reconduire auprès de ses invités. La moue boudeuse avait laissé place à un air de parfaite satisfaction.

« … Joshua, le peintre qui doit m’aider à redécorer le salon. » Le principal intéressé détourna vivement le regard et s’étouffa avec sa salive, n’étant pas totalement sûr d’avoir bien compris les derniers mots prononcés par Rachele. Genre, ce salon avait une tête à avoir été redécoré par lui. Personne n’avait vu son salon à lui, dans la maison où il avait grandi, ça se voyait ! Ha ! Et ils la croyaient ! Ha ! Bande de gueux. Josh lança tout de même un regard exprimant plus ou moins un sentiment de reproche à la propriétaire du salon-non-redécoré par ses soins, et au même moment, un hurlement le fit sursauter si violemment qu’il se bascula et dut se retenir au fauteuil le plus proche afin de ne pas se retrouver une fois de plus étalé au sol. Lorsqu’il comprit enfin que ce n’était pas la troisième guerre mondiale qui éclatait mais la jeune femme nommée Tosca qui était en train de marteler le crâne de Julian. Premier réflexe de Josh : l’encourager. « OUAIS, VAS-Y TASCO ! TOSCA ! VAS-Y TOSCA ! ACHEVE-LE CE SALE TRAITRE ! » Sans même chercher la raison de tant de violence. Seul le mot « justice » résonnait en ce moment dans sa tête d’homme complètement ivre. Puis la cavalière folle et son âne-humain disparurent de la pièce, laissant place à un instant de silence particulièrement étrange. Le peintre se redressa alors et tourna enfin la tête vers les invités restants. « Eh, mais… c’est Andreotti ! » s’exclama-t-il en posant son regard sur l’homme aux cheveux de feu. Il passa une main dans ses cheveux, dépoussiéra ses épaules, persuadé d’être alors présentable, et s’avança avec une main tendue vers le Sénateur, sourire Colgate. « Joshua Olivetti, peintre, ami personnel de Rachele. Enchanté. » Ce fut à cet instant qu’une bourrasque fulgurante s’engouffra dans la pièce et vint s’enrouler autour de l’artiste, lorsqu’Andreotti se précipita à son tour hors de la maison sans même un regard envers lui. Le vent de sa vie. Complètement défait, il regarda à tour de rôle Donatello et Bruna – il avait réussi à retenir tous les prénoms ! – leur adressa un nouveau « Bonsoir ! » enthousiaste, puis, ses souvenirs furent de nouveau vagues.

Il se trouvait à présent en compagnie de Julian, Tosca et Thybalt devant sa magnifique fresque toute neuve. « Putain, je me sers de ma capacité à me téléporter pour sauver ou combattre le monde ?! » s’écria-t-il en réalisant qu’il ne savait une fois de plus absolument pas quand et comment il avait changé d’endroit. Puis il se concentra sur la scène qui se déroulait devant ses yeux, et vit Julian qui… parlait au mur. Qui lui ordonnait des choses, même. Le pauvre garçon. Lentement, Josh s’approcha de lui, le prit par les épaules et lui dit d'un ton lent et compatissant afin qu’il puisse tout assimiler : « Il ne t’écoutera pas, Julian, c’est un mur… Ce n’est pas un être vivant ! C’est pas vrai ce que les gens disent, Julian, c’est un mensonge quand on te dit que les murs ont des oreilles ! Il ne faut pas faire ça… Tu es un humain, tu n’es pas un mur… » Il parvint en lui disant cela à le détourner de son dessin et ils firent tous deux face à Tosca et Thyb. « Vous voulez que je vous peigne, vous aussi ? » leur demanda-t-il alors, en faisant tomber Julian sur le côté en le poussant violemment par l’épaule.
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Let's get it started, dude !

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