Maestro di Bachert | Sujet: PAPY FAIT DE LA RESISTANCE Mar 9 Aoû - 4:52 | |
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PAPY FAIT DE LA RéSISTANCE
Cette semaine, Ugo Spadolini, nous présente son épouse. On pourrait se dire qu’il a eut peur des retombées médiatiques que subit actuellement Thybalt Andreotti, et qu’il a voulu tuer dans l’oeuf toute tentative d’article sur sa vie maritale, mais il n’en est rien. C’est sur six pages, dans le très célèbre Vanity Fair italien, que le politicien a choisi de nous présenter sa femme, Lolita, 21 ans. La jeune blonde, apprentie actrice, apprentie mannequin, apprentie chanteuse a croisé la route de Spadolini, 53 ans, l’été dernier, alors qu’une poignée de «vieux» messieurs célébraient l’anniversaire d’une certaine Ruby, cette même Ruby dont découlera le fameux Rubygate. L’affaire a fait un tel scandale que Spadolini a préféré caché sa relation avec la jeune blonde, puis son mariage, jusqu’au mois dernier où la fierté, très certainement, de partager le lit d’une jeunette de 32 ans sa cadette, l’a poussé à rendre l’affaire publique.
Dans un décor et des vêtements rappelant la grande époque hollywoodienne de Grace Kelly et Marilyn Monroe, le couple se donne en spectacle, paradant comme les stars d’antan qu’ils ne sont pas. Que penser de tout cela ? Cette surenchère médiatique contraste radicalement avec la technique trop discrète d’Andreotti, mais est-ce forcément mieux ? Que pensera la ménagère de plus de 50 ans en voyant un homme de sa génération officialiser son union avec une fille à peine sortie de l’adolescence ? Pour les hommes, c’est différent, ils s’identifieront sans mal à cet homme, lui enviant même sa compagne, et n’est-ce pas le but de toute cette propagande ? Mais les femmes ? Ne prendront-elles pas peur en voyant leurs hommes baver sur les pages du dernier Vanity Fair ? Et que fait une italienne qui a peur ? Elle prend les armes et mène une contre-propagande, allant jusqu’à détruire l’image publique du politicien. Spadolini l’aurait-il finalement comprit ? En tous cas, il a été surprit à la sortie de l’église, ce dimanche, (mal) grimé en rabbin, critiquant ouvertement Spadolini (lui-même, donc) et sa campagne visant à empêcher l’ouverture prochaine d’une synagogue à Vérone. Dans un pays où 90% de la population est catholique pratiquante, cette mascarade aurait pu fonctionner, si personne n’avait reconnu le politicien derrière la barbe et la moustache, ou simplement s’il avait envoyé un autre que lui pour faire le sale boulot. La manipulation et la tricherie sont un art, n’est pas Giulio Andreotti qui veut.
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