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 Nous séparer ! Ils ont jamais été cap d’y arriver !

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Rachele d'Aquino
Rachele d'Aquino
Where we belongMy heart, my soul ♣ We stand alone

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■ Age du Personnage : 24 ans
■ Logement : 24 Via G. dalla Corte, Borgo Venezia
■ Date d'arrivée à Vérone : 06/08/2010

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■ Relazioni & Famiglia:
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MessageSujet: Nous séparer ! Ils ont jamais été cap d’y arriver !   Nous séparer ! Ils ont jamais été cap d’y arriver ! EmptyMer 9 Nov - 14:41


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“TWIN POWER„

Elle me dit “qu’est-ce que t’as, t’as l’air coincé, t’es défoncé ou t’es gay. Tu finiras comme ton frère”


Quand Thybalt était parti après leur discussion, Rachele avait beaucoup réfléchi. Finalement, cette grossesse n’était une catastrophe que si elle la prenait comme telle. Elle avait pris son courage à deux mains, et son téléphone, et avait écrit à Joshua. Le simple fait de l’avoir vu répondre clairement à sa question, qu’il lui ait dit qu’il l’aimait, l’avait soulagée d’un grand poids sur les épaules. Non, tout n’irait peut-être pas aussi mal qu’elle l’avait imaginé. Ça ne serait pas non plus de la tarte, mais contrairement au cauchemar auquel elle s’attendait, elle était désormais prête à affronter la situation, quelle qu’elle soit. Elle avait pris rendez-vous le lendemain avec une gynécologue de Vérone, qui lui avait fait quelques tests et lui avait appris qu’elle était enceinte d’un mois, à peu près. Elle aurait des examens sanguins à faire sous peu de temps et toute une panoplie d’examens médicaux afin d’estimer quelles seraient les choses à éviter, comme la viande crue ou mal cuite… La routine, lui avait assuré la doctoresse.
Maintenant, il ne restait plus qu’une épreuve. Enfin, techniquement, deux. Mettre le futur papa au courant. Et aussi le futur tonton.
Rachele avait profité de l’absence de Nemo et de Julian pour s’entraîner devant le miroir. Bah oui, ce genre d’annonce, ça se prépare. Surtout quand on a un jumeau aussi cinglé que soi, qui risque à tout moment de se prendre pour un gorille et d’aller casser la tête du deuxième mâle. Oui, Rachele avait une très forte estime de son frère. Elle avait envisagé plusieurs réactions. La première, c’est que Julian fasse un arrêt cardiaque. Même s’ils étaient jeunes, un choc émotionnel pouvait toujours arriver. Ou alors, il allait sauter dans tous les sens en demandant à Dieu ce qu’il avait fait pour mériter un tel traitement de la part de sa sœur préférée – peu lui importait qu’il n’ait qu’une seule sœur. Avant-dernière possibilité : il allait simplement devenir catatonique. Et pour finir, il se pourrait, peut-être, dans une galaxie lointaine, qu’il soit simplement heureux de la nouvelle. Mais fallait quand même pas trop pousser Mémé dans les orties.

Elle était donc devant son miroir, à essayer différentes techniques. La première : le mime ! Une main plaquée contre sa bouche, les yeux écarquillés au possible, elle faisait, de l’autre main, un demi-cercle devant son ventre. L’image que lui renvoyait le miroir la fit exploser de rire. Et si elle riait d’une nouvelle aussi importante, Julian allait croire qu’elle s’en fichait royalement. Alors que non. Passons. Elle avait aussi la tentation de lui faire passer la pilule avec humour (« Julian ? Quelle main ? » Avec le test de grossesse dans une ses mains, cachées dans son dos), ou en musique, armée d’un ukulélé sorti d’elle ne savait où, qu’elle avait trouvé dans la salle de bains. Il se passe des choses bizarres dans cette salle de bains. Quoique très drôle, mieux valait qu’elle expérimente une autre approche. Elle avait songé aussi à accueillir son frère avec des renforts, une belle assiette pleine de crêpes faisant sûrement l’affaire. Sauf qu’il y avait un fort risque d’étranglement (imaginez plutôt la scène : « Ah au fait, Julian, j’suis enceinte » « Keuf keuf aaaaaaargh ». Très moyen.) Elle pouvait minimiser (« Oh c’est rien du tout, une toute petite broutille… »), dramatiser (« C’est une nouvelle terriiiiiiiiiiiiiible ! »), dédramatiser (« Ah au faaaait, je t’ai pas raconté la dernière… »), prendre du recul (« Bon, je sais, c’est pas anodin, mais c’est pas non plus comme si je t’annonçais qu’il me restait qu’un mois à vivre à cause d’une maladie inconnue incurable. »), ou alors, elle pouvait lui balancer directement (« T’as intérêt à apprendre vite fait à changer une couche ! »). Au final, elle avait tout intérêt à lui annoncer la nouvelle une fois qu’il serait installé dans le canapé, le plus calmement possible. Cette petite séance théâtrale avait eu l’avantage de la détendre, et elle était beaucoup moins stressée.
D’ailleurs, elle avait tout intérêt. Le principal concerné venait de rentrer. Elle le rejoignit au salon, avec un sourire qui se voulait encourageant. Elle n’avait pas envisagé un seul instant que lui et Thybalt pourraient avoir le même fournisseur d’après-rasage infect. Le haut le cœur fut plus rapide que la première fois, et la seule solution qui s’offrit à son esprit fut l’évier de la cuisine, dans lequel elle déversa ce qu’il restait du déjeuner qu’elle avait avalé. Alors que Julian s’approchait d’elle, visiblement inquiet, elle dressa son bras, sa main lui marquant un arrêt immédiat.

« Stop. Tu restes loin. Tu empestes. Seigneur, qu’est-ce que tu empestes… »
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Julian D'Aquino
Julian D'Aquino
Whatever you do, don’t be afraid of the dark

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MessageSujet: Re: Nous séparer ! Ils ont jamais été cap d’y arriver !   Nous séparer ! Ils ont jamais été cap d’y arriver ! EmptySam 10 Déc - 0:59

Julian était parti en catastrophe du bar Di Frabizio où il s’était posé quelques heures plus tôt pour travailler, mais pas pour autant dans le calme et la sérénité. Ce bar était toujours bondé de monde, de personnes qui se mettaient à partager des tournées de bières à la moindre occasion. En recevant le sms de Rachele où elle lui disait qu’il fallait qu’ils parlent, Julian avait fait semblant de ne pas trop le prendre au sérieux. En réalité, c’était tout le contraire. Une minute après l’avoir reçu, il avait claqué l’écran de l’ordi, laissé un billet de dix euros sur la table et s’était rué à l’extérieur. Il savait que quelque chose clochait en ce momentpour Rachele : elle n’était pas de bonne humeur même si elle disait que tout allait bien. Il savait que c’était faux, mais était incapable d’expliquer pourquoi il disait ça. Un truc de jumeaux. Au fond, il était presque à cent pour cent sur que c’était à cause de Joshua, ces sautes d’humeurs, mais c’était normal. Qu’il soit question d’un couple officiel ou officieux, les disputes étaient inévitables. A plusieurs reprises, il avait été à deux doigts de la séquestrer pour qu’elle lui dise ce qu’il se passait. Il avait fini par lui en parler, mais pas en face, par sms ce qu’il trouvait carrément lâche. Mais il savait que si jamais il avait essayé aborder le sujet en face d’elle, elle aurait trouvé un moyen de dévier la conversation, et il aurait fait semblant de tomber dans le panneau pour ne pas la contrarier. Voir sa sœur dans un état pareil avait des conséquences sur son humeur. Son bonheur, c’était en grande partie le bonheur de Rachele. Et le moment où elle serait enfin apte à bien vouloir se confier, il l’attendait impatiemment depuis des jours.

Julian s’était mis à klaxonner comme un malade « Pousse-toi, testadicazzo ! ». Le bar Di Frabizio était dans le Borgo Milano, c’est-à-dire à l’opposé du Borgo Venezia. Il devait sortir du Borgo Milano, traverser le centre ville et se taper une méchante montée pour rentrer chez lui. Et comme si tout çan’était pas suffisant, un match de foot venait de se terminer si bien qu’il était coincé dans les bouchons alors qu’ils pouvaient bien se pousser un peu. Il mit trois quart d’heures pour faire le chemin (alors qu’habituellement, un simple quart d’heure suffisait), ce qui l'avait carrément foutu sur les nerfs tout au long du trajet, en observant l'heure défilée comme les chutes du niagara. Vous avez déjà vu un adolescent sur un scooter pas débridé ? Il essaie de se coucher pour gagner 2km/h en croyant que ça le fera arriver cinq minutes plus tôt. Imaginez Julian à la place de l’adolescent. Tellement pressé qu’il était retombé dans sa période prépubèrienne. Il se gara en travers du trottoir, ôta son casque et marcha à grand pas jusqu’à la porte. Il devait faire retomber la pression. Il n’avait même pas eu l’idée de demander si c’était une bonne ou mauvaise nouvelle, mais ce qui lui semblait bizarre, c’était que ça concernait Joshua, Rachele et lui-même. Peut-être qu’elle allait lui dire que Joshua, après s’être pris un coup de poing dans la gueule, lui avait donné le choix entre Julian ou lui et qu’elle le choisissait, ce qui les forceraient à ne plus jamais se voir. Ou elle allait lui annoncer qu’elle avait un cancer en phase terminal et que c’était pour ça qu’elle n’arrête pas de vomir. Ah oui, les vomissements. Elle avait essayé de lui faire croire qu’elle était malade. Genre... C’était comme ça peu après qu’elle fût rentrée de Rome.

Après avoir repris sa respiration, il était entré normalement dans la maison, l’air le plus décontracté possible. Il jeta ses clés sur le buffet du salon au moment où Rachele rentrait avec un sourire. Fake, le sourire. Il lui suffisait d’un dixième de seconde pour le deviner. Truc de jumeaux, ça aussi. Mais à peine eut-il le temps
de lever les yeux sur elle que la concerné faisait déjà demi-tour direct dans la cuisine pour aller recolorer le lavabo. Même s'il commençait à être habitué au bruitage, au moment d'"affolement" avant le cadeau surprise du précédent repas remixé, il ne pouvait pas s'empêcher d'être un minimum inquiet à chaque fois. Par réflexe, il suivit le mouvement et restait sur le pas de la porte tout en serrant les dents, pour tout de même éviter d'assister à la scène. Il s'approcha d'elle pour la prendre de ses bras mais elle l'empêcha de faire un pas de plus, main levée, en lui faisant le joli compliment qu'il puait. Le visage de Julian passa d'inquiet à embarrassé et surprit. Il essaya de protester mais elle lui ordonna d'aller se nettoyer le visage. Il ne se fit pas prier, gêné de voir que si elle vomissait, c'était en parti à cause de lui. Cinq minutes plus tard, il revint dans le salon, tout propre. Il s'approcha de Rachele et la prit dans ses bras, sans vraiment lui laisser le choix. D'une main protectrice, il lui caressait les cheveux et l'embrassa sur le haut du crâne avant de se reculer tout en la retenant par les épaules, à bout de bras.

« Ca va aller ? » Non, ça ne vas pas aller, crétino. Elle a l'air de bien aller, ta soeur, à vomir à tout heure de la journée ? Non. Il n'attendit pas de réponse et s'attaqua au sujet principal. « Bon alors, dis-moi tout. C'est quoi, tout ses vomissements ? T'as pas un cancer quand même ? » Julian n'était pas totalement convaincu que sa soeur n'était pas malade. Il avait laissé glissé sa main jusqu'à celle de sa soeur. « Et c'est quoi ce chagrin d'amour ? Qu'est-ce qu'il t'a fait encore ? Tu veux que j'aille parler à Joshua ? Pas parler avec les mains, mais normalement, être diplomate, tu vois.» Si, si, il l'était des fois. Quand il travaillait. « Mais je peux aller le voir et m'expliquer avec lui, si tu veux. Tu veux partir de Rome parce qu'il t'a fait trop de mal ? » Et il se mit à penser à un de ses sms « ...j'envisage le suicide comme une fin envisageable... ». Et si c'était vrai ? Après quelques secondes de réflexion, il se dit qu'après tout ce qu'elle avait endurci, c'était même pas imaginable. Mais il penserait à vérifier les couteaux, les lames de rasoir et tout objet qui pourrait aider n'importe quel être humain à des fins mortelles, on savait jamais. Mieux valait être prévoyant. « Dis tout à ton grand-frère préféré ? » Il lui offrit un sourire rassurant. Il espérait comme un damné idéaliste à vouloir sortir des Enfers de lui faire faire disparaître cette humeur lugubre et pesante.

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