« L’amour est partout, imprévisible, inexplicable, insurmontable. Il frappe quand il veut et souvent, ça fait pas mal de dégâts... »
Cristina Ana Capodieci
▬ P r é n o m s : Cristina Ana ▬ S u r n o m s : Cris' ▬ Â g e : 22 ans ▬ L i e u . d e . N a i s s a n c e : Vérone ▬ N a t i o n a l i t é : Italienne ▬ P r o f e s s i o n : Étudiante en stylisme ▬ S t a t u t : Célibataire ▬ G r o u p e : « Ti Sento » ▬ A v a t a r : Taylor Momseneuh
E tu ?
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Qui se cache derrière ta souris ?
▬ C'est quoi ton petit nom ou ton surnom ? Sun'Day magnifique hein !! Oui oui c'est mon vrai nom ! && Sinon les gens ont l'habitude de m'appeler Aurélie. Je sais pas pourquoi ils trouvent que ca sonne bien ! =p ▬ Fille ? Garçon ? Hermaphrodite ? Hermaphrodite ! Ce serait mon rêve. Mais comme j'ai pas eut beaucoup de chance dans la vie je suis juste une fille. Enfin, jusqu'à nouvelle ordre *cours vérifier* ▬ C'est quoi ton âge ? Et en année chien, ça donne quoi ? 17 ans !! (bientôt 18 même que !!) && En année chien ? C'est une TRES bonne question ! Faites moi penser à le demander =p ▬ Tu viens d'où ? Neptune ?! Sans blague ? Moi aussi !! Nan Vénus ! Une petite ville à côté de Paris =p ▬ Comment t'as connu VDS ? Euuuuh ... BEn .... c'est une excellente question ! PRD me semble-t-il ! ▬ Et ça va, il te plait ? Y a plutôt intérêt en même temps ! Non je l'aime pas !!! Il est assez nul en faite ! Mais vu que je suis sado-mazo ... BEn voilà, me voici !!
Spoiler:
Sun'Day a écrit:
Bonjour!!! Bonjour !!!
Bon, tout d'abord ... Je ne suis pas sur que c'est ici que les invités peuvent poser leurs questions, donc si ce n'est pas le cas, je m'excuse d'avance (a)
Ensuite, viens le temps des compliments ! =p Parce que ... WAHOOU !! J'aime votre forum ! Ca fait un nombre incalculable de fois que je viens dessus en hésitant - grandement - à m'inscrire ! J'adore le contexte, pour le moins original, && les design, le premier comme le deuxième sont juste magnifique !
▬ Une remarque à faire ? Parle maintenant, ou tais-toi à jamais ! Vlan ! :Toh: C'est bon j'ai dit tout ce que j'avais à dire ! Je peux mourir maintenant (a) ▬ T'as trouvé le code super bien caché ? Code validé / Svety ▬ En cas de guerre nucléaire... l'électromagnétisme produit par les bombes thermonucléaires pourrait-il endommager mes cassettes vidéo ? Je sais pas ... Mais il vaut mieux tout enregistrer sur CD .. Au cas où (a) ▬ On dit que seulement dix personnes au monde comprenaient Einstein. Personne ne me comprend. Suis-je un génie ? Habituellement personne ne comprend ce que je dis .. On me dit plutôt que je suis folle à lier. Mais la théorie du génie me parait beaucoup plus plausible (a)
Dernière édition par Cristina A. Capodieci le Lun 5 Avr - 21:01, édité 7 fois
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Sujet: Re: « Cris' ♣ So high I can touch the sky Dim 4 Avr - 21:14
Ed adesso...?
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La storia della mia vita.
"C'era una volta..."
SARAH – Ce sont des garçons ! DUSTIN – Ah non ! Des filles ! SARAH – Et comment tu peux savoir ? C’est encore moi qui les porte ces enfants ! Malgré tous les super progrès de la science ce ne sont pas encore les hommes qui tombent enceinte. Quoi que ca nous éviterais bien des problèmes… DUSTIN – Parce que toi tu peux savoir mieux que moi ? SARAH – C’est l’intuition féminine ! Tu connais ? Et puis c’est bien connu. Les gens de Vérone ont toujours raison ! Les Romains par contre c’est autre chose ! DUSTIN – Mais qu’est ce que ces insinuations sexistes viennent faire là ? Tu peux m’expliquer ? Et puis vous êtes bien contentes d’être enceinte, ça vous donne pleins de bonnes raison de râler ! Oses me dire le contraire. SARAH – … Oh et puis tu m’embêtes ! Conduis un peu plus vite on sera à l’echographie rapidement et on verra bien qui avait raison ! Nah. DUSTIN – Tu sais que si on croise la police maintenant je perd mon permis juste à cause des points que je vais perdre pour la vitesse supérieur à la moyenne.
DUSTIN Ceci étant dit, j’accélérais, ravis d’une part d’avoir l’occasion de le faire, d’une autre d’arriver quelques secondes plus tôt. Je savais que ça ne servirait à rien, parce que deux minutes ou cinq dans la salle d’attente, le médecin n’allait surement pas se presser pour nous. D’autant plus que nous l’avions appelé la veille pour prendre ce rendez vous. Sarah devait accoucher d’ici quelques semaines et si nous avions voulu garder la surprise, nous nous étions depuis ravisés. Je sais ce que vous vous demandez, pourquoi ? Pourquoi maintenant alors que la grossesse arrivait à terme – enfin – et que nous avions réussis à attendre jusqu’ici ? Parce que depuis ce jour, celui où nous avions pris la décision d’attendre, les complications liées à la grossesse de ma femme n’avaient fait qu’empirer et même si nous essayions tous deux de prendre ces mauvais présage de façon légère et avec le sourire. Nous avions peur. Peut être moi un peu plus qu’elle, et pourtant, c’était à elle d’avoir peur, j’aurais du être à la hauteur et la soutenir au maximum. La soutenir, c’est ce que je m’efforçais de faire, en la matière du possible, alors je faisais comme si de rien n’était, comme si tous ces malaises et ces pertes de sang n’étaient pas un mauvais présage, je faisais comme si. C’était pour cette raison qu’elle avait voulus que l’on prenne ce rendez vous, parce que malgré tout elle savait que ses jours étaient surement compté, qu’elle ne survivrait peut être pas à cet accouchement, mais elle voulait savoir tout de même le sexe de nos enfants, le fruit de notre amour, le fruit de tout, ce qui faisait prendre un nouveau tournant à notre vie, ce qui lui donnait un sens. C’était surement pour ça que j’espérais que ce qu’elle portait au fond d’elle soit une fille, pour que même si cela ce passait mal je garde un bout d’elle, quelque part dans ce monde qui serait devenus terne, d’un coup. C’était égoïste, je le savais. Mais dans ces moments là comment ne pas l’être ? Comment ne pas être égoïste quand on sait, inconsciemment, qu’on à le choix entre perdre la femme qu’on aime et les enfants qu’on chérit avant même d’avoir vu le bout de leur nez, la couleur de leurs yeux ?
SARAH Il avait accéléré, quand même, comme si j’avais finalement réussis par le convaincre. J’aimais tellement quand il faisait ça, me donner raison, juste pour voir un nouveau sourire sur mon visage, voir son nez se plisser quand il réfléchissait. Je voulais le garder égoïstement pour moi, toute ma vie, même s’il ne me restait plus beaucoup de temps. Il ne le savait pas, je n’avais pas eut le courage de lui dire, parce que j’avais déjà vécu tellement de fois la scène dans ma tête, aucune des versions n’étaient agréable ni pour lui ni pour moi. Le jour où le médecin m’avait pris à part pour me dire qu’il n’y avait plus d’autre option, que c’était ces enfants ou moi. Le regard compatissant il m’avait appris que j’allais mourir – parce que lui comme moi savions que je ne le laisserais pas partir, ce petit bout de moi, que je n’aurais pas cette réaction égoïste ou ce courage meurtrier de tuer ce qui grandissait en moi depuis plusieurs mois. J’avais eut ma chance dans ce monde et ces enfants avaient le droit de la tenter aussi. Pourquoi je ne lui en avais pas parlé ? Parce que je savais pertinemment qu’il n’allait pas être d’accord, qu’il allait me préféré, moi. Il faut croire que la vie est ainsi faite, nous n’avons jamais vraiment le choix et pour cette fois je ne l'avais pas du tout... Je devais laisser mon âme soeur vivre seule dans un monde où je ne serais plus. J'espérais qu'il retrouverait en ces enfants des petits bouts de moi, quelque part,qui lui rappellerait une autre image que celle d'une femme qui a mis au monde deux enfants en le laissant seul pour gérer ceux à qui j'avais donné ma vie. Je pourrais vous dire que j'ai hésité longtemps avant de prendre cette décision, mais ce ne serait pas vrai, elle s'est imposée à moi comme une évidence, une révélation,je ne pouvais faire autrement que leur donner la vie, ils seraient ce qu'il resterait de moi après mon passage.
DUSTIN Le paysage des rues de Vérone défilait devant nos yeux, sans vraiment que nous y fassions attention. Je ne m’étais jamais rendu compte à quel point le chemin entre ce satané médecin et notre maison était long, peut être étais ce l’impatience ou la peur qui me nouait le ventre qui produisait cette effet. Je n’en avais aucune idée mais je savais une chose, si j’étais perdue dans mes pensées, ma femme l’était aussi, et c’était un évènement assez rare pour qu’il me perturbe à chaque fois. Sans savoir pourquoi, j’avais cette impression presque insensée qu’elle me cachait quelque chose, que dans sa tête une idée était encrée depuis un certain temps, mais qu’elle ne voulait, ou ne pouvait me le faire partager. Je ne savais si elle allait me dire un jour ce qui la préoccupait autant mais j’avais la quasi certitude que c’était en rapport avec cette visite précipitée chez le médecin, avec ces deux enfants qui grandissaient de secondes en secondes dans son ventre, avec ces complications qui ne cessait de tordre son si beau visage. D’habitude, les bébés se contentent de donner quelques coups de pieds par ci par là, d’habitude. Mais il arrive que rien ne se passe comme il le faudrait et c’était peut être sur un de ces moment sur lesquels nous étions tombés. A l’inverse des bébés normaux, les notre, au dire du médecin, constituait de véritable poison pour cette femme qui était la mienne. Leurs sang étaient incompatibles, avait il dit, et si de manière général une simple petite opération et quelques médicament peuvent arranger le tout, cette fois ci c’était différent et l’infection trop importante. Mais dans mon esprit elle avait une chance de s’en sortir, toutes les chances de s’en sortir, parce que je ne voulais pas croire qu’elle me laisserait un jour seul, qu’elle aurait pu faire se choix consciemment, sans me laisser la possibilité de peser le pour et le contre avec elle.
"Ed il bruco diventò farfalla..."
" Ton nom est mon ennemi. Tu n'es pas un Montague, tu es toi-même. Qu'est-ce qu'un Montague? Ce n'est ni une main, ni un pied, ni un bras, ni un visage, ni rien qui fasse partie d'un homme... Oh! sois quelque autre nom! Qu'y a-t-il dans un nom? Ce que nous appelons une rose embaumerait autant sous un autre nom. Ainsi, quand Roméo ne s'appellerait plus Roméo, il conserverait encore les chères perfections qu'il possède... Roméo, renonce à ton nom; et, à la place de ce nom qui ne fait pas partie de toi, prends-moi tout entière.
Roméo et Juliette. Pièce qui malgré les années n'a pas perdu un semblant de reconnaissance et de beauté. Il faut croire qu'en écrivant cette pièce William Shakespeare avait vu juste sur les histoires d'amour, elles se finissent rarement bien, et dure rarement très longtemps. Il parait qu'une personne ne peut rester amoureuse que 6 mois d'une même autre. Mais pourquoi parle-t-on d’amour éternel alors ? Cet amour empreint d’une pureté difficilement imaginable lorsqu’on ne l’a pas connu, cet amour qui n’a besoin de rien d’autre, qui se suffit à lui-même et qui éclipse toutes les autres passions. Il y a longtemps que je ne croyais plus au prince charmant et que l'image d'un baiser volé qui me réveillerais d'un sommeil profond s'était envolée. Mais sans aller jusque là, six mois c'est tellement court, à peine le temps de se sentir bien avec la personne que tout était déjà finis. Non pas que j'ai eut beaucoup de relations très longues avec des personnes qui m'aimait vraiment, j'étais certainement plus calée dans l’histoire sans grande importance et à sens unique que dans l’amour profond et sans conditions. Cet unique sens qui avait souvent été le mien... Alors il faut mourir comme Roméo et Juliette pour avoir le droit à un amour qui dure jusqu'à la mort ? J'imaginais déjà la réaction d’un professeur de psychologie élémentaire si je lui avais fait part tout d'abord de mes lectures, mais également des pensées qui l’accompagnaient, mais j'hésitais encore entre deux options différentes. La première, qui dirait que Roméo et Juliette était deux amoureux compulsifs avec un désir dévorant de rébellion que leur apportait l'adolescence. Cette envie d'abattre les idées reçues et de montrer que l'on est indépendant, et sans attache, que l’on peut s’exprimer et que nous aussi, nous avons quelque chose d’important à dire, à vivre, au-delà de ce que nous ont appris nos géniteurs. Que nous aussi, nous pouvons réussir à faire notre propre vie, que l'on ne se contente pas de suivre les modes et ce que d'autres ont fait avant nous. La deuxième, serait surement que j'étais une dépressive, compulsive là encore, qui aurait l'intention inconsciente de mettre fin à ses jours dans les prochaines semaines, les prochains mois, les prochaines années...
Imaginant ces réactions, toutes celle-ci me faisaient bien rire, théorie toute plus fumantes les unes que les autres et qui se basaient essentiellement sur l’envie de se trouver une excuse, de trouver une raison au fait que nous n’ayons pas connus, comme eux, cette histoire et ces sentiments contre lesquels on ne peut rien faire. Assise dans le parc en face de la grande maison que nous habitions depuis quelques années déjà, mon père, ma sœur et moi, je décrivais entre les pages des cercles qui accompagnaient mes réflexions. Au cœur de Vérone je vivais ma vie comme n’importe quelle adolescente avant moi, je sortais, je privilégiais mes amis et ma vie sociale au lycée et enchainait les histoires faciles plutôt que je mettais à la recherche du grand amour, mais qui aurait put me le reprocher ? Mes notes étaient suffisantes et ne me servirait à rien, je savais ce que je voulais, je voulais être styliste et je ferais tout pour ca. Ma mère avait choisis de donner sa vie pour que je puisse vivre la mienne. Je ne l’avais pas connu, mais est ce que cela pouvait décemment changer quelque chose ? J’étais sortie d’elle pour lui ôter la vie alors je me devais d’accomplir mes rêves, de faire en sorte que ma vie en soit un, pour que mon père puisse être fière de moi, pour que tout cela ait un sens, pour qu’elle ne soit pas morte pour rien.
DUSTIN – CRISTINA !! Rentre à la maison maintenant on ne va pas tarder à passer à table. CRISTINA – Oui, oui ! Ne t’inquiètes pas j’arrive !
(…)
DUSTIN – Qu’est ce que tu faisais encore là bas ? CRISTINA – Je lisais ! Roméo et Juliette… DUSTIN – Encore ? Mais ca fait des semaines que tu n’es pas sortie… Non pas que ca me dérange de te voir à la maison, mais c’est pour le moins inhabituel ! CRISTINA – Tu es bien le premier père qui se plaint de la présence de sa fille de 18 ans à la maison plutôt qu’elle ne sorte dans des bars. Et oui encore … J’aime bien ce livre ! DUSTIN – Je ne m’en plaints pas je te l’ai déjà dit ! Mais comprends moi tes amis appelle à la maison et tu me dis de leur dire que tu es absente alors que tu es toujours la première pour aller faire la fête d’habitude !
Je savais qu’il avait raison, et c’était peut être ça qui m’énervait le plus avec lui … Il avait toujours raison, ou presque. Je savais que c’était inhabituel, que ca devait étonner tout le monde puisque comme il le disait si justement j’étais toujours la première pour organiser une soirée et c’était généralement de cette manière que j’oubliais mes déceptions sentimentales. Alors pourquoi aujourd’hui ca ne marchait pas, pourquoi je n’avais qu’une seule envie, celle de m’évader dans des lectures d’histoires improbables, comme la scène du balcon que je devais avoir lu une dizaine de fois ces derniers jours ? Peut être parce que cette fois c’était différent, il m’avait demandé en fiançailles mais je ne l’avais dit à personne, c’était trop irréel, comme si je pressentais que ça n’allait pas durer, que quelque chose ne tournait pas rond et que la vie n’allait pas tarder à me rattraper pour me le rappeler. Et le jour où j’étais venu lui dire oui, que je voulais passer ma vie avec lui, il a rebroussé chemin, me laissant seule sur le pas de sa porte. Il m’avait demandé lui-même alors pourquoi avait-il réagis comme ça maintenant que je lui donnais ma réponse ? Certes j’avais hésité, à seulement 18 ans comme dire « oui » à un garçon comme lui, ou comme n’importe quel autre, comment s’engager pour le restant de sa vie sans un instant d’hésitation ? J’avais pour habitude de vivre au jour le jour, et me projeter dans un futur aussi lointain me donnait seulement l’envie de partir en prenant mes jambes à mon cou. Mais voilà que je lui donnais l’ultime réponse et qu’il me disait … N’être plus intéressé ? Pourquoi ? Pourquoi n’avais j’eus le droit à aucune explication ? Ainsi il m’aimait assez pour me demander en fiançailles mais pas pour avoir une explication ?
Alors oui, je restais cloitrée chez moi, je ne voulais voir personne, mais étais ce si incompréhensible que cela ? Je réussirais à revivre, à respirer de nouveau, à ne plus avoir les yeux emplis de larmes, un jour… Mais pas aujourd’hui, et en attendant je ne vivais que du nécessaire, me plongeant dans des histoires d’amours toutes plus tragiques les unes que les autres. Des grands classiques aux livres modernes je les avais tous lus, du premier au dernier. Et portant je ne comprenais toujours rien à mon propre livre. Pourquoi celui-ci était il si compliqué au regard des autres histoires qui se finissaient souvent par la mort ? Pourquoi je devais vivre avec ce creux au fond de moi ? Je devais vivre parce qu’on ne peut gâcher sa vie pour une simple amourette de jeunesse qui serait bientôt passée, vivre parce qu’il y en a tant qui n’ont pas la même chance que moi, qui doivent se raccrocher à un simple espoir de pouvoir encore respirer demain, de pouvoir encore vivre un jour de plus dans l’enfer de ce qu’ils appellent leur vie.
(…)
Il parait que tout le monde a le droit au bonheur. Et pourtant combien de gens se plaignent de ne pouvoir le trouver ? Combien de gens se lamentent sur une histoire terminée, un amour achevée, un ami perdu, une famille absente, déchirée, trop loin. Alors qu’il ne suffit que de tendre la main pour pouvoir le toucher du doigt, y gouter, une seconde, rien qu’une seule. Gouter à cette impression de légèreté et de liberté qui nous enivre au moment où on croit avoir atteint cette notion si cher à tous de bonheur. Elle ne dure pas, souvent ce ne sont que des quelques secondes volés au temps qui s’empresse de les rattraper en reprenant, haletant, sa folle course aux secondes, aux minutes et aux mois. C’est douloureux, le retour à la réalité, parce qu’il faut rattraper ces secondes de bonheur perdues. C’est douloureux et pourtant tous le monde les espère, les attends, pas parce que la nature humaine est masochiste – quoi que… - mais parce que ces quelques secondes représente un instant de bonheur, cet instant où nous aussi on a eut le droit d’être heureux. Ces quelques secondes de douleur représentent notre appartenance à la race humaine et la preuve que toutes ses espérances ne sont pas vaines. Que ce à quoi nous nous raccrochons n’est pas qu’un mot inventé par de grands philosophes pour faire croire l’être humain en une force supérieur qui serait la main de fer régissant notre vie. Que ce n’est pas uniquement une invention de notre imaginaire pour nous faire croire encore que la vie n’est pas finie au moment où l’on nait et que mettre fin à ses jours n’est pas l’unique solution. Alors le bonheur existerait ! Serait à notre portée, il nous suffirait simplement de tendre la main un peu plus loin que ce que notre regard veut bien nous le montrer.
La plupart des gens se bornent à penser que la façon la plus simple de toucher ne serait ce que d’un doit ce bonheur est d’être amoureux. Alors on le cherche, cet amour libérateur qui nous permettrait d’assouvir notre soif de bonheur, notre hérésie, notre instant de liberté. On cherche désespérément cette personne qui pourrait trouver un sens à nos mots, à nos gestes et dans le regard de qui on se sentira important. Pas seulement nous même, mais un duo qui fonctionnera, pendant un temps qui nous semblerait durer toujours. Mais si c’était aussi facile pourquoi Roméo et Juliette était il mort pour pouvoir accéder au bonheur, alors que tout le monde semble le rechercher et y vouez sa vie ? Parce que ce serait tellement simple que tout se passe ainsi… Tout le monde envisage Roméo et Juliette comme une œuvre d’amour et sans doute comme étant romantique au plus haut degré. Pas moi. Même si je ne peux pas totalement le nier je ne le vois qu’au second plan. La haine, la solidarité, la famille. Alors à partir du jour où je me suis faites planter là, face à cette porte, j’ai revu mes priorités, et tout à changé.
"Romeo e Giulietta..."
CRISTINA – Je suis rentrée !!! T’es où Mi ? MILENA – Dans la chambre ! Monte ! CRISTINA – Ok j’arrive ! MILENA – Alors c’était bien ta sortie ? Désolée de ne pas être venue mais j’étais vraiment malade ! CRISTINA – Super ! Ca aurait été encore mieux avec toi, mais c’était marrant ! On est allé voir le nouveau film qui vient de sortir, tu sais avec la brune là … Comment elle s’appelle ? Bref, tu aurais adoré il faudra qu’on y retourne ensemble ! Tiens je t’ai acheté tes élastiques ! Qu’est ce que tu fais ? MILENA – Dès que je peux sortir de ce lit je te promets que je te paye ta place ! Merci, j’avais la flemme de sortir m’en acheter ! Je dessine ! CRISTINA – Encore ? Mais c’est qui ce gars d’abord ! Ton copain ? Pourquoi tu ne me l’as jamais présenté ? MILENA – Non ce n’est pas mon copain ! Et je ne sais pas qui c’est … Juste … Quelqu’un !
J’avais l’impression que ca faisait une éternité qu’elle dessinait ce visage. Un visage beau, certes, mais j’avais l’impression qu’il me volait ma sœur, comme si cette image l’obsédait. Elle n’avait jamais particulièrement dessiné, je ne l’avais d’ailleurs jamais vu tenir un crayon entre ses doigts et passés des heures à repasser les traits d’un visage pour le rendre parfait. Et pourtant celui-ci, cet homme lui prenait toutes ses journées, comme s’il avait fait réellement partis de sa vie. Qui pouvait-il bien être ? Pour ma part je n’en avais aucune idée, et cela m’importait peu à vrai dire. Je n’avais qu’une seule envie pour le moment, c’était qu’elle revienne vers moi, qu’on puisse sortir comme avant. Mais son carnet à dessin semblait être devenue sa bible et ce visage sa religion, comme si rien d’autre ne comptait tant qu’elle ne l’avait pas trouvé. J’avais tenté, plusieurs fois, de la sortir de ses crayons, mais rien n’y faisait, j’avais beau tout essayé elle continuait de se borner à dessiner toujours ce même visage. Pourtant plus elle le dessinait, plus je m’y intéressais et j’imaginais ce qui pourrait arriver si un jour par hasard on rencontrait, toutes les deux, cet homme.
Il est des temps sans fin, des moments sans histoire, des instants qu’on échangerait contre rien au monde et il y a les autres… Tellement d’autres. Ceux qu’on regarde simplement passer, ceux qui nous donnent l’infime impression de respirer, de toucher l’existence du bout du doigt, de … vivre. Il y a ceux qui semblent vouloir vous restez pour toujours a l’esprit, sans rien de vraiment exceptionnel, ceux qu’on échangerait, eux non plus, contre rien au monde. Et il a les autres … Tellement d’autres. Il y a ceux qu’on voudrait juste oublier, ces moments comme une attente, une atteinte à notre intimité, à notre pudeur, à notre corps, à notre esprit, à notre âme, à notre liberté. Et par-dessus tout cela, il y a les moments qu’on a tellement imaginé, comme des rêves à moitié avouez, à moitié volés, à moitié pardonnés. Ces moments volés à l’espace temps qui n’arriveront jamais, qui resteront figés dans notre esprit avec une frustration collée à leur basque. Ces moment volés au temps on les imagine … Trop pour les regretter, parce qu’on sait qu’ils n’arriveront jamais. Alors pourquoi en rêver ? Parce que la nature humaine est masochiste. On ne peut rien faire contre ca, c’est injuste, immoral, c’est la vie… Ces moments là on a peur d’y penser, de les imaginer parce que même s’ils se produisent, ils ne seront jamais comme on les a voulus, au même endroit, les mêmes dialogues, les mêmes regards échangés. Mais lorsque j’imaginais cette hypothétique rencontre, elle ne ressemblais à rien de tout cela, alors je me contentais d’oublier rapidement le fait que j’ai pu y penser et retournait à mes activités et mes amis…
Dernière édition par Cristina A. Capodieci le Lun 5 Avr - 19:53, édité 12 fois
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Sujet: Re: « Cris' ♣ So high I can touch the sky Dim 4 Avr - 21:15
Ne vogliamo ancora più !
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Shhhhhhhh ! È segreto !
Dis-nous tout ! On veut tout savoir !
▬ T a i l l e : 1m64 ▬ P o i d s : 50 kilos ▬ S i g n e . A s t r o : Vierge ▬ 1 0 . Q u a l i t é s : Épicuriste • Facile à vivre • Profite de la vie • Patiente • Attentionnée • Sensible • Attachante • Marrante • Sociable • Ouverte d'esprit.
▬ 1 0 . D é f a u t s : Têtue • Jalouse • Possessive • Fière • Rancunière • Lunatique • Grande g*eule • Curieuse • Impulsive • Indépendante.
▬ D é t a i l s . P h y s i q u e s (tatouages ou autres.) : Un tatouage en forme d'étoile sur la paume de la main. ▬ S t y l e . V e s t i m e n t a i r e : La première chose à savoir est que, malgré ma garde robe assez exubérante et prépondérante, je n'ai pas du mettre plus d'une cinquantaine d'euros pour m'acheter le tout, puisque je fais la plupart de mes vêtements moi même. Pas de marque, donc, simplement quelques vieilleries dénichées dans des friperies. Des jeans troués aux jupes un peu trop courte, des marinières aux débardeur lâche, je passe par tout et m'essaye toujours à de nouvelles choses. Ce qui peut donner des tenues superbes, comme absolument hideuse. Tous ces mots pour résumés en un seul, j'ai mon propre style et je crois qu'il est difficilement définissable.. ▬ F r è r e s . ? . S o e u r s . ? : Une soeur jumelle. ▬ V o t r e . p l u s . g r a n d . r ê v e : Créer un jour ma propre ligne de vêtement. ▬ V o t r e . p i r e . c a u c h e m a r : Perdre ma soeur. Elle a toujours vécu à mes côtés, nous avons toujours tout partagé et avons toujours été unies comme les doigts de la main. C'est ma meilleure amie et ma confidente, si je venais un jour à la perdre, ma vie ne serait plus jamais comme avant. ▬ V o t r e . p l u s . b e a u . s o u v e n i r : Un jour de décembre, alors que je n'avais que 6 ans, mon père à sortie de son sac un album photo, et sous la neige j'ai retracé avec lui toute son histoire puis la mienne. Ce n'était pas un moment joyeux, ni triste pourtant, juste empreint d'une émotion particulière que jamais je ne pourrais oublier, parce qu'il s'est confié à moi comme jamais personne ne l'a fait par la suite. ▬ V o t r e . p i r e . s o u v e n i r : La première fois que notre père nous à emmener sur la tombe de notre mère. Ce sentiment de culpabilité intense ne m'a jamais plus quitté depuis ce jour. C'était son choix, je le savais, mais cela n'enlevais rien au sacrifice qu'elle avait du faire, celui de sa vie pour la notre. ▬ V o t r e . C h a n s o n : ▬ V o u s . v o u s . v o y e z . o ù . d a n s . 1 0 . a n s ? : Dans 10 ans ? C'est une excellente question à laquelle je ne serais répondre... La vie a déjà tellement de choses a offrir dans le présent et blessure à réparer par le passé, que penser au futur serait une charge trop importante à se rajouter. Mais une chose est sure, si j'avais une chose à vous dire sur mon futur, c'est qu'un jour vous verrez ma ligne de vêtements dans les plus grands magasins !
Dernière édition par Cristina A. Capodieci le Lun 5 Avr - 17:35, édité 1 fois
Tosca J. Dal Cappello
FORBIDDEN FRUIT — Cause the morning always come to kill the dream —
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Sujet: Re: « Cris' ♣ So high I can touch the sky Dim 4 Avr - 21:22
Encore une fois : Bienvenue ! Et merci d'avoir choisi ce perso. Je ne dis pas ça parce qu'il est sortit de mon crâne bizarroïde, mais surtout parce qu'il risque d'être assez marrant ! ^^
Thybalt A. Andreotti
LA MANIPULATION & LA TRICHERIE ♠ sont un art, n’est pas Giulio Andreotti qui veut.
■ Messages : 3716 ■ Age du Personnage : 25 ans ■ Logement : ANDREOTTI; 34 Via Barchetta ; Citta Antica ■ Date d'arrivée à Vérone : 12/12/2009
♠ ♠ ♠ ♠ ■ Relazioni & Famiglia: ■ Job: Maire de Vérone ■ Sono : marié(e)
Sujet: Re: « Cris' ♣ So high I can touch the sky Dim 4 Avr - 21:30
Mdr marrant ? Le mot est faible xD Faut qu'on te trouves ta jumelle. Je vais me mettre en mode renifleur (non pas de Culotte Tosca je te vois venir xD)
Tosca J. Dal Cappello
FORBIDDEN FRUIT — Cause the morning always come to kill the dream —
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Sujet: Re: « Cris' ♣ So high I can touch the sky Dim 4 Avr - 21:34
*Garde le silence pour témoigner de sa désapprobation*
Thybalt A. Andreotti
LA MANIPULATION & LA TRICHERIE ♠ sont un art, n’est pas Giulio Andreotti qui veut.
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Sujet: Re: « Cris' ♣ So high I can touch the sky Dim 4 Avr - 21:41
Invité
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Sujet: Re: « Cris' ♣ So high I can touch the sky Dim 4 Avr - 21:43
Encore une fois ; Merci =p
Oui je pense aussi (a) C'est en partie pour ça que je l'ai prise !!! Oh ouiiiiiiii, une jumelle ! Mais avec une jumelle comme moi elles vont bientôt accourir (a) *Hum ... je devrais réfléchir avant de l'ouvrir *
Renifleur de culotte c'est bien aussi ceci étant dit ! Moins utile ... Mais bien aussi =p
EDIT ; WAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!! Je le gardeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee && je le met après c'ui lààààààààààààààààààààààààààààààààààààààààààààààààààààààà (donc dans pas très longtemps =p )
LA MANIPULATION & LA TRICHERIE ♠ sont un art, n’est pas Giulio Andreotti qui veut.
■ Messages : 3716 ■ Age du Personnage : 25 ans ■ Logement : ANDREOTTI; 34 Via Barchetta ; Citta Antica ■ Date d'arrivée à Vérone : 12/12/2009
♠ ♠ ♠ ♠ ■ Relazioni & Famiglia: ■ Job: Maire de Vérone ■ Sono : marié(e)
Sujet: Re: « Cris' ♣ So high I can touch the sky Dim 4 Avr - 21:45
Je tatone sur Photoshoph, ca faisait longtemps que j'avais héisté a faire un vava, c'est un peu sombre mais Rose xD ^^ Merci, contente que ca te plaise, même si je préfère ton vava actuel xD ^^ Aller je poste a Tosca et je me met en quête de ta soeur xD
Tosca J. Dal Cappello
FORBIDDEN FRUIT — Cause the morning always come to kill the dream —
■ Messages : 5364 ■ Age du Personnage : 24 ans ■ Logement : Casa di Giulietta, rien de moins ! ■ Date d'arrivée à Vérone : 12/12/2009
Sujet: Re: « Cris' ♣ So high I can touch the sky Lun 5 Avr - 20:50
Si ça c'est pas top, je me demande ce que tu nous réserves pour la suite ! Au passage, j'adore ton utilisation du mot "élastique" ! :great: Donc tout ça pour dire que, bien évidemment, tu es VALIDÉE avec les félicitations du jury ! Tu peux donc aller vaquer aux occupations de ton perso, demande de logement, gestion des sujets et des liens, etc... En cas de questions, tu sais où me trouver ! Je serais sur le flood ou dans ma boîte à MP. ^^
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Sujet: Re: « Cris' ♣ So high I can touch the sky Lun 5 Avr - 20:54
xD ben normalement je fais mieux pour mes présentation mais là j'avais hâte de finir (a)
Mdr ! Ben je savais pas comment l'utiliser alors j'ai fait au plus simple (a) Merciiiiiiiiiiii