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Rachele d'Aquino Where we belong ♠ My heart, my soul ♣ We stand alone | Sujet: Rachele d'Aquino Jeu 10 Mar - 9:37 | |
| crédits ϟ badromanceRachele d’Aquino 24 ans ♣ Célibataire ♣ Borgo Venezia Je m'appelle Rachele d’Aquino, je suis d'origine italienne, je suis née à Aquino et j'ai grandi à Rome. Si tu veux me souhaiter mon anniversaire c'est le 26 février. Quand je fais ma déclaration d'impôt j'ai envie de déclarer que je suis plutôt dans une situation aisée. J'ai mené ma barque jusqu'à aujourd'hui, de ce fait j'exerce le métier d’auteur de romans à succès. En ce moment, je suis célibataire. Comment ça pourquoi ? Mais, parce que je viens à peine de larguer mon dernier copain en date. J'appartiens aux Immortale si rebella. C'est bien joli tout ça mais il serait peut-être temps d'entrer dans les détails non ?! you fingertips across my skin. Lydia se tenait d’un côté de la pièce, cette fameuse chambre à coucher qu’elle aurait souhaité partager avec un seul homme, absent de la scène qui se jouait sous ses yeux. L’autre la regardait comme si elle n’était qu’une décoration de plus, un meuble qu’il venait d’acquérir afin de donner encore plus de cachet à sa propriété. La lueur qu’elle lisait dans ses yeux, qu’elle trouvait décidément aussi inexpressifs que les yeux d’un bœuf, ou d’un crapaud, ne lui inspirait que la pire des méfiances à l’égard de celui qu’elle devait désormais appeler son époux. Car elle était mariée désormais, contre sa volonté et contre le choix que lui dictait son cœur de toutes ses forces. Tout ça pour respecter les bonnes mœurs, parce qu’il n’était pas respectable pour une jeune femme de s’enticher d’un serviteur de classe inférieure à la sienne. Mais tout cela, Lydia n’en avait rien à faire. Elle ne voulait qu’Andrew, et savait pertinemment qu’elle ne voudrait que lui pour le restant de ses jours. C’est pourquoi, au moment où on lui avait fait signer les papiers du mariage, elle avait pris une très grande décision.
LYDIA – Je vous répète que vous ne me toucherez pas.
L’éclat de rire qui suivit sa déclaration lui fit bien comprendre que l’homme ne la prenait pas au sérieux. Il aurait dû, car elle n’avait jamais été aussi sérieuse de toute sa vie. Son âme, son corps et son cœur étaient tout entier la possession d’Andrew depuis qu’elle était amoureuse de lui. Follement amoureuse, au point de risquer la colère de son mari. Devant son air impassible, le rire mourut sur les lèvres de celui qui lui faisait face. Voilà, il comprenait enfin. Il n’était décidément pas aussi vif d’esprit qu’Andrew. De toute façon, Lydia lui trouvait tous les défauts du monde : il ne ressemblait en rien à l’homme qu’elle aimait, que ce soit physiquement ou moralement, il était laid parce qu’il ne l’avait épousée que pour le nom qu’elle représentait, pour sa fortune et pour le prestige. Qu’il conserve tout cela, elle ne voulait que sa liberté d’offrir son corps à celui que le méritait. Maintenant, c’était la colère qui commençait à se peindre sur ses traits grossiers et sans attrait. Il s’approcha vivement d’elle et la saisit par le bras avec une force qu’elle n’avait jusque-là pas soupçonné qu’il possédât. Malgré les muscles meurtris par sa poigne, elle resta stoïque et fière, fière jusqu’au bout.
EPOUX – Vous m’appartenez, et vous ferez ce que j’ordonnerai. LYDIA – Jamais, vous m’entendez ? Vous ne m’inspirez que dégoût et mépris !
L’humiliation claqua dans la pièce. Lydia sentit que sa joue se mettait à la brûler comme si on lui avait appliqué un fer chauffé à blanc sur la peau. Sa bouche s’emplissait d’un liquide chaud et dont le goût était étrangement métallique. Du sang. La gifle l’avait tellement surprise qu’elle avait dû se mordre l’intérieur de la bouche involontairement. Elle ne sourcilla pas, n’émit pas le moindre son, alors qu’intérieurement elle hurlait de douleur et de frustration. Pourquoi était-elle née femme sur cette terre, elle qui aimait tant la liberté, puisqu’elle était enchaînée à sa condition pour le restant de ses jours ? Son mari n’avait pas lâché prise sur son bras, et elle sentait des picotements dans ses doigts, comme si le sang n’y arrivait plus, que la circulation était bouchée. Il appuyait trop fort, et bientôt elle ne sentirait plus rien du tout. La jeune femme s’aperçut qu’elle avait à sa portée un vase, et s’en saisit de sa main libre. Elle menaça de lui écraser sur la tête, le forçant à la lâcher pour reculer. Ce qui ne l’empêcha pas de lui lancer l’objet de toutes ses forces.
LYDIA – Je suis peut-être votre femme sur les papiers, mais vous n’aurez rien de plus que ça dans la réalité.
Avant qu’il ait pu la rattraper et la frapper de nouveau, car elle savait qu’il mourrait d’envie de la plier à sa volonté, elle s’enfuit de cette chambre qu’elle maudissait de tout son cœur, de cette maison qui avait fait d’elle une prisonnière. L’air frais de la lande anglaise lui coupa le souffle, mais elle ne s’arrêtait plus de courir, jusqu’à atteindre le haut de la colline qui surplombait la maison. Sa robe la gênait dans sa course, et les souvenirs de ses jeux d’enfant avec son cher Andrew ne quittaient pas son esprit. Elle n’ignorait pas que dans moins d’une dizaine de minutes, les serviteurs seraient envoyés à sa recherche et la ramènerait de force à l’intérieur de sa prison. Mais pour le moment, seule comptait cette volonté de se sentir libre, une dernière fois. sometimes, i pretend to be normal.
Infanzia
Vous connaissez Aquino ? Je suis presque sûre que non. Pourquoi ? Peut-être parce que c’est un bled d’à peine six mille habitants, dans la province de Frosinone, dont la seule renommée repose sur Tommaso d'Aquino, saint patron de la ville. Située à quelques centaines de kilomètres de Rome, vraiment, cette bourgade n’a rien pour elle. Et pourtant, c’est là que je suis née. Il serait par contre déplacé de dire que j’étais attendue par mes parents. Mais pour cela, il vaut mieux que je vous donne plus de détails, je crois.
Mon père et surtout toute sa famille ont toujours vécu à Aquino. Notre nom n’a d’ailleurs rien à cacher, nous sommes les descendants des fondateurs de la ville. Ça vous en bouche un coin, pas vrai ? En tous cas, lui était parti travailler à Rome, là où il rencontra la femme de sa vie. Toujours est-il que lui et ma mère étaient revenus de Rome vers la quinzaine de février pour aider pour tous les préparatifs des fêtes patronales, dont celle qui a lieu le 7 mars. Ma mère était enceinte de huit mois à ce moment-là, et de ce qu’ils pensaient être un unique petit garçon. Ils avaient déjà décidé de son prénom, Julian. Ils étaient fous de joie quand ma mère a ressenti les premières contractions le 26 février. Le petit garçon tant attendu était un peu en avance, mais ce n’était pas grave, ils étaient tellement impatients de l’accueillir dans leur famille. Et puis il y a eu moi, telle la tornade que je ne tarderai pas à devenir dans leur vie à tous. Invisible sur les échographies, cachée par Julian justement, imaginez un peu leur surprise à tous quand, croyant que le travail était fini, ma mère a senti que moi aussi je voulais sortir à l’air libre. Du coup, j’ai hérité du prénom de ma grand-mère, comme ils n’avaient rien de prévu pour moi. Je ne m’en plains pas trop, j’aurais très bien pu m’appeler Roberta, ou un autre truc du style complètement vieillot et ringard. Au fur et à mesure que je grandissais, je compris bien vite que j’allais devoir agir si je voulais que mes parents me remarquent. Les compliments et les félicitations allaient la plupart du temps à Julian, et les rares moments où j’obtenais un peu d’attention se résumaient aux fois où je faisais des bêtises. Ma relation avec Julian aurait pu s’en trouver houleuse, il n’en fut rien. Après tout, nous n’étions que des enfants, et les fautes de nos parents n’étaient pas les siennes. Et puis, il était mon seul réconfort alors. Tandis qu’il se transformait en enfant modèle et sage, je devenais une petite peste qui enchaînait bêtise sur bêtise. J’avais ce que je voulais au final. Pourtant, ma relation avec mes parents commença à en pâtir sérieusement plus je prenais de l’âge.
Adolescenza
J’avais des facilités pour les études. Cependant, mes bonnes notes n’empêchaient pas mes professeurs de convoquer régulièrement mes parents. J’étais une teigne, je les provoquais, je me battais, je n’avais pas le comportement d’une jeune fille respectable (en gros, je laissai la moitié des garçons du lycée me peloter dans les toilettes des filles). Ma mère m’avait prise en train de fumer dans ma chambre aussi. Un tableau magnifique quoi. J’étais sur la mauvaise pente, je le savais, mais je ne faisais rien pour y changer quoi que ce soit. Et puis il y a eu Alec. Alec, il avait 18 ans, deux ans de plus que moi. Il était dans la même classe que Julian, et s’il avait redoublé plusieurs fois, c’était parce qu’il était Américain et parce qu’il ne parlait pas un mot d’italien quand il était arrivé à Rome. Dur de suivre les cours du coup. Bien sûr, Saint Julian s’était proposé de l’aider, et c’est comme ça qu’il s’est mis à le ramener souvent à la maison. Alec était beau comme un dieu, et la plupart des filles du lycée lui couraient après. J’avoue que déjà à l’époque, j’étais attirée par lui, mais contrairement aux autres cruches, je jouais la carte de l’indifférence, voire de la moquerie. Tant et si bien qu’il m’a remarquée, lui qui ne s’intéressait qu’à sa petite personne. Alors on a joué, à un jeu dangereux. Et au final, mes parents, révoltés par mon comportement, lui ont interdit de revenir chez nous. C’est là que j’ai vraiment disjoncté. J’ai enfourné un maximum d’affaires dans un sac, sous les yeux atterrés de Julian.
JULIAN – Tu sais ce que tu fais au moins ? Tu le connais à peine ce gars. RACHELE – Ça te va bien de dire ça, toi t’as la belle vie avec les parents. Ils te passent tout, puisque de toute façon, tu feras toujours tout mieux que moi.
J’avais claqué la porte au nez de mon jumeau. Il aurait pu m’en tenir rigueur que j’aurais très bien compris sa réaction. Et je ne lui serai certainement jamais assez reconnaissante de ne pas m’avoir rejetée à ce moment-là. Alec vivait seul, j’ai emménagé chez lui, à quelques kilomètres de chez mes parents. Tous les jours, on allait en cours sur sa moto, les filles en crevaient de jalousie quand elles nous voyaient arriver. La vie était une fête en éternel recommencement pour nous deux, tous les soirs l’alcool coulait à flot, et je ne parlerai pas de sexe. J’aurais dû écouter Julian, il avait raison. Je ne savais strictement rien d’Alec.
Tenebre
Un an s’était passé, et je ne souhaite pas revenir sur le cauchemar que j’ai vécu. Si au début, tout allait bien, j’ai très vite compris à quoi j’avais affaire. Alec était d’une jalousie maladive, et ne supportais pas qu’un autre que lui me parle, ou même me regarde. J’aurais dû partir dès la première fois où les coups ont commencé à pleuvoir. Mais j’étais amoureuse à la folie, et il revenait à chaque fois en me suppliant de le pardonner. Je cachais à tout le monde les marques, je mentais à l’hôpital quand on me demandait des explications pour les côtes cassées ou autre, je mentais à Julian en prétextant une maladresse qu’il savait que je n’avais pas. Je buvais beaucoup plus qu’avant aussi, beaucoup trop. J’avais à peine 17 ans et j’étais alcoolique, battue par mon petit ami, et malheureuse au point d’en crever. Et puis je me suis réveillée. J’ai réalisé, un soir où il m’avait encore tabassée sans raison, que si je ne partais pas maintenant, je finirais six pieds sous terre avant d’avoir pu faire quoi que ce soit. Alors j’ai attendu qu’il s’endorme, qu’il dorme si profondément qu’il ressemblait de nouveau à l’homme dont j’étais amoureuse, et je suis partie. Chaque pas que je faisais ce soir-là me coûtait, ma lèvre inférieure saignait et gouttait sur mon t-shirt, mon œil tuméfié réduisait ma visibilité de moitié, mais ma volonté de m’en sortir était plus forte que ma douleur. J’avais parcouru à pied la distance qui séparait ma salle de torture de la maison de mes parents. Je savais qu’à l’heure où j’étais arrivée, ils devaient tous dormir. J’avais sonné, comme une forcenée, tenant à peine sur mes jambes, chaque respiration m’arrachant presque un gémissement de douleur, jusqu’à ce qu’enfin, la porte s’ouvre sur Julian. Julian qui m’avait rattrapée avant que je ne m’écroule sur le sol, en hurlant à nos parents d’appeler une ambulance, pendant que je sombrais doucement dans les ténèbres.
Sogno
Ce visage, cette lumière qui l’entourait… je ne savais pas où j’étais, je ne reconnaissais ni les bâtiments qui m’entouraient, ni l’ambiance. Je ne savais même pas si je rêvais, si j’étais morte ou bien si j’étais encore vivante. Peut-être que j’avais succombé à mes blessures. Enfin non, soyons réalistes. Il aurait fallu que je sois gravement blessée pour ça, et même si j’étais bien amochée, je n’en étais pas au point de m’éteindre pendant mon sommeil. Donc c’était définitivement un rêve. Bien. Alors pourquoi je rêvais de quelqu’un que je ne connaissais pas. Je ne pouvais pas être juste un peu normale pour une fois, et rêver de Jude Law comme toutes les ados de mon âge ? L’inconnu avait alors souri, d’un sourire qui m’avait véritablement retourné le cœur, et même en rêve, j’en eus le souffle coupé. D’un coup, ce fut comme s’il n’y avait plus rien que lui, et juste lui. Je l’observais à la dérobée, mémorisant chacun de ses traits. Il tendait les bras vers moi, et je n’avais qu’une envie, me blottir contre lui. Seulement, dès que j’esquissais le moindre pas vers lui, il disparut, et les ténèbres me recouvrirent à nouveau.
Alba
A mon réveil, toute ma famille était à mon chevet. Apparemment, je sortais du bloc, où on m’avait opérée parce qu’une de mes côtes cassées menaçait de percer un de mes poumons. Comme quoi j’avais failli mourir en fait. Et là, pour la première fois depuis que j’étais née, l’attention pleine de tendresse de mes parents n’était pas pour Julian, mais pour moi. Je crois que c’est ce qui m’a fait réaliser à quel point ils avaient tous eu peur de me perdre, et à quel point j’avais merdé jusque-là. Si je ne m’étais pas entêtée dans ma connerie depuis mon plus jeune âge, peut-être que tout cela ne serait jamais arrivé. Mais avec des si, on referait le monde, et je n’avais pas besoin de m’imaginer à quel point ma vie aurait pu être meilleure, parce que justement, le meilleur restait à venir. Comme j’étais encore mineure, c’est mon père qui s’est chargé d’attaquer Alec en justice. Vous voulez savoir le meilleur ? Il s’est pris la peine maximum et a fini en taule. Déjà ça, c’était une grande satisfaction. Il n’a pas tenu un an avant de se faire buter, par un membre reconnu de la mafia. Que voulez-vous, mon père a de bons et de mauvais clients, et certains lui doivent pas mal de services.
Quant à moi, j’ai parlé de mon problème d’alcool à Julian. C’est lui qui m’a convaincue de me rendre aux Alcooliques Anonymes, et je n’ai pas retouché à une goutte d’alcool depuis que j’ai un parrain et toute ma famille qui me soutiennent. J’ai repris mes études sérieusement et terminé le lycée avec les honneurs. Je me suis inscrite en droit tandis que Julian s’intéressait de près aux métiers de l’édition. Ce petit cachotier avait d’ailleurs récupéré des feuillets que j’avais rédigés chez Alec, quand lui et papa étaient allés chercher mes affaires pendant que j’étais à l’hôpital. Et il a fait publier en mon nom un recueil de nouvelles que j’écrivais, quand je n’étais pas trop saoule ou trop amochée, sur les problèmes que peuvent rencontrer les adolescents par rapport aux drogues, entre autre. Croyez-le ou non, mais ça a fait un carton. Et je ne l’ai su qu’après, à la fac de droit, quand un journaliste s’est pointé pour m’interviewer.
Parlons-en, de la fac. J’avais décidée de faire du droit parce que je ne savais pas vraiment en quoi j’étais douée, et je m’étais dit que puisque j’avais le soutien de mon père désormais, j’allais suivre sa voie. Sauf que le droit, c’est chiant. Je côtoyais les premières places, j’aurais pu réciter des articles de lois par cœur, mais ça ne me plaisait pas. Je continuais d’écrire à côté, sous les encouragements de mon jumeau, qui envisageait sérieusement d’ouvrir une maison d’édition grâce à moi. Et le déclic s’est finalement fait. J’étais à la bibliothèque universitaire, en train de réviser mes prochains partiels, quand j’ai relevé la tête de mes cours et observé la salle autour de moi. De nombreux étudiants autour de moi avaient tous un air concentré et sérieux qui me provoqua un fou rire soudain. Et plus ils avaient l’air outré parce que je riais, plus mon fou rire s’accentuait. Je suis sortie de la pièce à ce moment-là avec l’illumination que jamais je ne supporterais d’être avocate ou un truc du genre. Mes parents l’ont bien pris, et ils ont décidé de me soutenir peu importe ce que je ferai de ma vie (quoi que si j’avais choisi de devenir escorte, je ne pense pas qu’ils auraient apprécié. Mais je ne tentais plus ma chance, il ne m’en restait plus beaucoup). Quant à mes relations amoureuses, je n’en ai plus. Je ne tombe plus amoureuse, et surtout, je ne m’attache pas aux hommes. Alec a littéralement détruit la confiance que j’avais en la gente masculine. Dès qu’un homme commence à vouloir qu’on se rapproche, je suis capable de fuir au bout du monde.
Verona
Julian est désormais mon éditeur ainsi que mon « agent », c’est lui qui s’occupe de mon agenda médiatique, qui décide des interviews que j’accorde et de celles que je refuse. Je le laisse tout gérer, c’est un véritable bonheur de travailler avec son jumeau. D’ailleurs, on est en train de faire une tournée dédicaces : Naples, Florence, Milan, et on finira par de plus petites villes comme Venise, avec en dernier Vérone. J’ai deux nouveaux romans à mon crédit, Flirt avec la mort, et Rencontre avec Peter Pan. Le premier parle des femmes battues, et heureusement pour moi, les journalistes et le grand public ignore tout de mon passé, grâce à mon père. Aucun de mes livres ne peut être associé à ma vie privée. Rencontre avec Peter Pan, c’est encore autre chose. Peter Pan, c’est comme ça que je surnomme l’inconnu qui peuple désormais tous mes rêves. Je sais qu’il n’est pas réel, qu’il n’est que le produit de mon imagination. C’est pour ça que l’histoire décrit une jeune femme qui perd l’homme qu’elle croit être son grand amour, et se réveille le lendemain avec un inconnu dans son lit, qui dit s’appeler Peter Pan. Etrangement, mon héroïne s’appelle Wendy. Peter va lui apprendre tout au long du roman à apprécier la vie et à la célébrer, et ils vont tomber amoureux. A la fin, Wendy se réveille d’un coma qui dure depuis des mois, après avoir été renversée par une voiture, fait complètement occulté par son inconscient. L’homme qui l’avait quittée se trouve à son chevet et regrette de l’avoir laissée. Seulement Wendy a vécu pendant tout ce temps, et même si ce n’était pas réel, elle ressort de cette histoire grandie, et plus forte. C’est pour ce dernier ouvrage que je dois faire la tournée des librairies. Tout se déroule bien, jusqu’à ce qu’on arrive à Vérone. Jusqu’à ce que je lève les yeux vers l’un des fans venu faire signer son livre avec sa petite amie et que je vois ce visage, celui qui me hante depuis presque six ans maintenant. Je suis restée bouche bée, incapable de répondre à Julian qui me demandait si tout allait bien, incapable de lui demander qui il était. Lui aussi me regardait, comme s’il me voyait à travers quelque chose d’autre, un fait nouveau. Alors que la demoiselle qui l’accompagnait allait l’entraîner à l’écart, je me suis levée et ai attrapé la main de mon inconnu. La brûlure que j’ai ressentie m’a fait le lâcher aussitôt, leur laissant la possibilité de s’enfuir à tous les deux. Julian m’a alors emmenée dehors, à la recherche d’explications.
RACHELE – C’était Peter Pan. JULIAN – Mais qu’est-ce que tu racontes ?
Je lui expliquai alors le rêve que je faisais chaque nuit en détails, capable de décrire tout le décor, le visage de mon inconnu.
RACHELE – Je dois le retrouver. Je dois comprendre pourquoi je vois son visage depuis que j’ai 17 ans, pourquoi, pourquoi… JULIAN – Calme-toi. La tournée se finit demain, on devrait rentrer à Rome et… RACHELE – Non ! Je dois rester ici. S’il te plaît, j’ai besoin que tu m’aides à comprendre toute cette histoire, ou je vais devenir complètement folle. JULIAN – D’accord, d’accord, très bien. Je vais nous trouver une maison à louer, je suppose que tu en as marre de l’hôtel.
Julian ne me laissera pas tomber. Nous sommes jumeaux, nous sommes liés, et si je tourne en rond, il deviendra vite aussi dingue que moi.
Seulement, comment retrouver cet homme, puisque je n’ai que son prénom, Josh ? all you need is love ? Ne soit pas timide, c'est quoi ton petit nom ? Cha Age: 22 ans Scénario, personnage inventé ou Bachert: Bachert refait à ma sauce Mais qui c'est elle ? Amber Heard Tu n'aurais pas un code pour nous ? Juliette aime vos admins folles Autre chose à ajouter ? Elle déchire sa race en caleçon à fleurs, la nouvelle version !
Dernière édition par Rachele d'Aquino le Ven 11 Mar - 13:18, édité 10 fois |
| | | Thybalt A. Andreotti LA MANIPULATION & LA TRICHERIE ♠ sont un art, n’est pas Giulio Andreotti qui veut. | Sujet: Re: Rachele d'Aquino Jeu 10 Mar - 9:38 | |
| Je passe la fiche d'Andy dans les archives Bonne chance pour ta nouvelle fiche !
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| | | Rachele d'Aquino Where we belong ♠ My heart, my soul ♣ We stand alone | Sujet: Re: Rachele d'Aquino Jeu 10 Mar - 9:41 | |
| Déjà fait pour la fiche d'Andy ! (avoue que je suis une modo modèle xD) Merci ^^ |
| | | Thybalt A. Andreotti LA MANIPULATION & LA TRICHERIE ♠ sont un art, n’est pas Giulio Andreotti qui veut. | Sujet: Re: Rachele d'Aquino Jeu 10 Mar - 9:43 | |
| J'irais pas jusque là sale gosse, laisse papa te faire des compliments au lieu d'anticiper ! Je m'ennuie en cours, la prof croit qu'elle va m'apprendre a me servir de photoshop xD |
| | | Rachele d'Aquino Where we belong ♠ My heart, my soul ♣ We stand alone | Sujet: Re: Rachele d'Aquino Jeu 10 Mar - 9:46 | |
| Okay papa, j'attends les compliments alors Tu préfèrerais une prof de linguistique incapable de faire la différence entre venir et aller ? ("Prenons le verbe venir. Je vais à Paris. Je vais le faire."... Et là, une élève à côté de moi, certainement aussi perplexe que le restant de la salle. "Ca, c'est le verbe aller madame." Bonjour la tête de la prof) |
| | | Thybalt A. Andreotti LA MANIPULATION & LA TRICHERIE ♠ sont un art, n’est pas Giulio Andreotti qui veut. | Sujet: Re: Rachele d'Aquino Jeu 10 Mar - 9:59 | |
| Ca craint ^^ Ma prof est italienne ma seule distraction c'est qu'il ont CS5 à la fac, je vais faire mumuse la prochaine fois xD |
| | | Tosca J. Dal Cappello FORBIDDEN FRUIT — Cause the morning always come to kill the dream — | Sujet: Re: Rachele d'Aquino Jeu 10 Mar - 11:23 | |
| Et voilà comment ça montre l'exemple ? Bande de floodeurs compulsifs ! Sinon, bien la journée ? J'ai un mal de crâne carabiné, l'horreur, j'vous dis pas ! (quoi ? j'ai jamais dit que j'étais pas une floodeuse compulsive, hein) |
| | | Rachele d'Aquino Where we belong ♠ My heart, my soul ♣ We stand alone | Sujet: Re: Rachele d'Aquino Jeu 10 Mar - 16:20 | |
| Mais moi, je prends exemple sur mes deux modèles, c'est à dire vous J'suis pas une floodeuse dans l'âme sinon xD |
| | | Rachele d'Aquino Where we belong ♠ My heart, my soul ♣ We stand alone | Sujet: Re: Rachele d'Aquino Ven 11 Mar - 12:42 | |
| Double post, mais c'est pour dire que c'est fini ! |
| | | Tosca J. Dal Cappello FORBIDDEN FRUIT — Cause the morning always come to kill the dream — | Sujet: Re: Rachele d'Aquino Ven 11 Mar - 22:37 | |
| J'avais même pas fini de lire en quittant le boulot --' et j'avais zappé ensuite. Mille pardons ! Re-validé, évidemment. |
| | | | Sujet: Re: Rachele d'Aquino | |
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