Petit-fils de Giulio Andreotti plus connu sous l'affectueux surnom d'Il Divo (président du conseil de 1972 à 1973, puis de 1976 à 1979, et de 1989 à 1992), Thybalt, dont la naissance a été vécue comme l’avènement d'un héritier, était prédestiné à la politique tout comme il était prédestiné à la démocratie-chrétienne comme mouvement. Après des études poussées dans le domaine du Droit politique et social, et des vacances estivales passées au sein du Parti, cet enfant ayant usé ses fonds de culotte sur les sièges du Sénat s'endormant régulièrement la tête sur les genoux de son grand-père, y fait ses premiers pas en tant qu'exécuteur de la charge de Sénateur à vie de Giulio Andreotti, devenant de ce fait le plus jeune sénateur de l'Histoire du pays. S'il n'est pas, au sens propre, sénateur (pour des raisons légales inhérentes au droit politique) il est considéré comme tel par ses pairs, il en va de même pour le titre de chef de fil du Parti, si dans le papier le titre revient toujours à Giulio Andreotti, dans les faits c'est vers Thybalt Andreotti qu'on se tourne pour toutes décisions importantes. Victime d'un accident tragique, on l'a souvent décrit comme diminué, inefficace ou dépressif, voir même carrément absent et démissionnaire, marionnette inactive d'Il Divo. Et sa démission, il finira par la donner au printemps 2011, délaissant le Sénat afin de se lancer à la conquête de la mairie de Vérone, son nouveau lieu de vie. La presse a souvent critiqué son électorat composé de donzelles plus ou moins jeunes, votant pour une belle gueule plutôt que pour un programme, reste à savoir si les Véronaises se laisseront séduire par ce jeune loup défendant des valeurs morales et chrétiennes jugées désuètes par sa génération.

Né à Vérone dans une famille plus qu'aisée, Thybalt porte un nom puissant et fortement connoté "mafia" (il passera une grande partie de sa jeune vie politique a tenter de faire oublier les "soupçons" pesant sur son grand-père et à travers lui le reste de sa famille) qui lui ouvre très rapidement les portes de la politique. Il suit un parcours scolaire exemplaire à Rome, puis se présente, au sein du Parti, pour l'élection de l'exécuteur de charge de Giulio Andreotti souhaitant se retirer. C'est durant sa campagne qu'il est victime d'un tragique accident de voiture qui lui coutera ses parents, sa soeur jumelle, et sa motricité. Il apprend sa victoire en sortant du coma, et prend la route du sénat en fauteuil roulant. Il se fait discret les années suivantes, assumant sa charge sans se faire remarquer. Il ne retrouve l'intérêt des médias qu'après que l'information d'un mariage eut filtré dans la presse. Il abandonne alors sa charge, s'installe à Vérone de manière définitive, mais ne communique toujours pas autour de son mariage, même après avoir confirmé ce dernier.

⒈ la préoccupation sociale telle qu'elle avait été exprimée dans l'encyclique Rerum Novarum. ⒉ l'idée selon laquelle la source du droit provient, non de l'État, mais de la personnalité humaine, et qu'il faut donc reconnaître un droit fondamental et une représentation à tous les corps sociaux dans lesquels cette personne humaine s'exprime (famille, profession, commune, province, État, Église, etc.). ⒊ la liberté de l'enseignement. ⒋ une décentralisation administrative assez poussée. ⒌ la participation des travailleurs à la gestion et aux bénéfices de leurs entreprises. ⒍ l'idée selon laquelle la solidarité doit être mise en œuvre, pas nécessairement par l'État, mais par des corps intermédiaires tels que la famille, l'Église, les mutuelles et autres coopératives. ⒎ l'économie doit être considérée comme étant au service des hommes sans remettre en cause le capitalisme. ⒏ La dimension caritative de l'État doit être d'une plus grande importance.