Sujet: "Vous avez un parasite, il vous reste un mois pour vous en débarrasser" [Nemo] Mer 28 Sep - 20:15
♛ I'M HAVING TROUBLE SLEEPING.
Qu’est-ce qu’il se passe quand on a détruit votre adolescence ? Qu’est-ce qu’il se passe quand vous êtes le propre destructeur de votre vie ? Quand vous avez vous-même anéanti toute confiance en vous-même, quand vous avez mis en miette la moindre chance de vous relever, de lever fièrement le menton et d’affronter le monde ? Vous tombez sur quelqu’un qui a encore plus besoin d’une main tendue que vous. C’est ce que Rachele pensait quand elle observait son tout nouveau filleul avachi dans le canapé de son salon, un léger filet de bave qui s’échappait de ses lèvres, alors qu’il semblait dormir aussi profondément qu’une masse. La quantité d’alcool qu’il avait ingurgitée y était sûrement pour beaucoup. Elle n’avait même pas eu la force de le monter jusque dans la chambre où elle avait l’habitude de le faire dormir. Ça deviendra bientôt la sienne, à ce rythme-là. La jeune femme se pencha vers le garçon, lui secouant doucement l’épaule pour le réveiller. « Cesare… Nemo… Viens avec moi. On va te débarbouiller un peu… » L’adolescent se redressa et essuya sa bouche, puis la laissa passer son bras autour de ses épaules, tandis qu’elle l’emmenait à l’étage. Une fois arrivés dans la salle de bains, elle le fit s’asseoir sur les toilettes. Elle ouvrit les robinets et versa quelques gouttes de bain moussant dans la baignoire, et finit par se tourner vers le garçon. Ce n’était pas la première fois qu’elle allait s’occuper de lui comme l’aurait fait une mère, et elle se doutait que ce ne serait pas la dernière non plus. Elle commença par lui faire ôter son t-shirt, puis l’aida à retirer son pantalon et ses chaussettes. Elle l’aida à se relever et à s’approcher de la baignoire qui s’emplissait peu à peu d’eau et de mousse, et qui embaumait la pièce d’un parfum de fleur d’oranger. Il retira lui-même le dernier rempart cachant sa nudité, ne semblant éprouver aucune gêne face à sa marraine. Elle-même, elle ne se sentait pas mal à l’aise. Elle n’avait jamais considéré Cesare comme un homme, ou un potentiel amant, seulement comme un enfant. Même s’il était plus grand qu’elle en taille. Et lui avait appris à ne plus essayer de la charmer, il avait fini par comprendre que cela n’arriverait jamais. Elle l’aida ensuite à grimper dans la baignoire et à s’asseoir. Puis elle s’assit elle-même à côté, de sorte à ce qu’ils se fassent face. « Alors, si tu me racontais ta soirée… »
***
« Mais t’es complètement folle ! » Rachele éclata de rire et continua ce qu’elle avait entrepris, à savoir entrer dans la fontaine. Cela faisait un an, jour pour jour, qu’elle avait réussi à rendre Nemo sobre. Un événement qu’il était digne de fêter. Ils avaient passé la soirée tous les deux à danser, à s’amuser, et à arroser ça… avec des jus de fruits et des cocktails sans alcool, bien sûr. « L’eau est glaciale. Tu vas choper la crève ! » L’écrivain retira ses chaussures et plongea ses deux pieds dans l’eau. Un point pour le poisson rouge, l’eau était vraiment froide. Mais cela ne l’aurait empêché pour rien au monde de faire ce qu’elle voulait. Elle fit quelques pas, puis tourna sur elle-même en riant. Après une minute de ce manège, elle posa de nouveau les yeux sur son filleul. « Et alors ? Le froid, quand on le sent, c’est une bonne chose. Ça veut dire qu’on est toujours en vie. Alors je préfère avoir froid, ressentir ce froid glacial, que ne plus rien sentir du tout. » Rachele savait que, parfois, le sens de ses paroles devait être un peu trop profond pour Cesare. Mais il connaissait les grandes lignes de son histoire, et il ne s’étonnait certainement plus des excentricités de sa marraine.
***
Rachele se réveilla en sursaut. A côté d’elle, dans le lit, Nemo bougea à peine. Elle avait trouvé, elle avait mis le doigt sur ce qui la perturbait depuis le début de la semaine. Cela faisait déjà dix jours qu’elle et Joshua étaient revenus de Rome, voyage au cours duquel elle avait ramené son poisson rouge préféré avec elle. Elle avait passé trois jours à soigner Cesare. Trois jours qui lui avaient semblé une éternité, à rassembler les pièces du puzzle, à comprendre ce qui lui était arrivé à Rome. Trois jours à se demander si elle avait pris la bonne décision, en l’emmenant avec elle. Elle se leva rapidement, prenant à peine le temps de passer une robe de chambre, et se précipita dans l’unique salle de bains de la maison véronaise. Elle savait ce qu’elle avait à chercher, et la trouva très vite. La boîte de tampons neuve qu’elle aurait dû entamer deux jours auparavant. La jeune femme avait toujours été réglée comme une horloge, et ce retard ne présageait rien de bon. Elle se passa de l’eau sur le visage et s’habilla rapidement, avec la ferme intention de se rendre dans la pharmacie la plus proche. Une fois qu’elle fut de retour, et alors qu’elle pensait que Nemo dormait encore, et que Julian était encore fourré Dieu seul savait où, elle alla directement dans la salle de bains et déballa en urgence le test de grossesse qu’elle venait d’acheter. Elle procéda au test en suivant à la lettre les indications. Et voilà qu’elle attendait. Les cinq minutes les plus longues de sa vie, certainement. Enfin, le résultat s’afficha. « Merde ! » Elle n’avait pas pu retenir ce cri, ce cri de désespoir profond. Et comme si apprendre qu’elle était enceinte ne suffisait pas, elle entendit Nemo venir prestement vers la salle de bains, sûrement alerté par son hurlement. Elle n’eut pas le temps de cacher le test qu’elle tenait en main, et même si elle l’avait pu, la boîte posée sur le rebord du lavabo l’aurait trahie…
Cesare L. Di Vicienzo
NEMO ✝ « speaking whale is hard »
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Sujet: Re: "Vous avez un parasite, il vous reste un mois pour vous en débarrasser" [Nemo] Lun 10 Oct - 0:04
ARE WE HUMAN?
Liquor all night love it! Untamed youth and coupes move like bullets I guess the fact my father smoked and drink made a young n-gga destiny to do the exact same. We all in together now we all fear cops be buggin shotguns on the whip, f-ck em.
Dix jours s'étaient écoulés depuis que Cesare avait quitté sa ville natale. Rome ne lui manquait pas, contrairement à ce que certaines personnes pouvaient penser. Il avait toujours vécu là bas, mais changer d'air lui avait fait énormément de bien. Et puis entre nous, l'ambiance chez lui était loin d'être enviable... Il était né avec déjà de sérieux handicapes dans la poursuite du bonheur. Et les choses étaient allées en s'empirant. Ses parents étaient cinglés, avaient au moins trente ans d'écart et leur maison ressemblait à la version gore d'une église ancienne. Sa mère était fétichiste des statuettes en bois et des canapés en fourrure de tigre blanc, et son père quant à lui, avait été quasiment invisible pendant toutes les années d'adolescence de Nemo. Sa famille était l'une des plus riches de Rome, mais tout cet argent n'avait servi à rien, à part à le détruire. OK, il avait les dernières Lamborghini, Porsche, Ferrari, etc à la mode, des fringues qui coutaient plus chères encore que les voitures mais surtout surtout, toute la drogue qu'il voulait, à volonté. Ses parents s'en tapaient complètement qu'il passe sa vie en mode glandeur, ils avaient mieux à faire avec le grand frère trisomique et les sept autres frères et sœurs destinés à pourrir leur vie autant que Nemo avait gâché la sienne. Et encore! Tout ça n'est qu'un dixième des malheurs absurdes que le jeune homme avait pu rencontrer dans sa vie. Si je devais faire la liste des choses qui le rendaient si spécial, on en serait encore la demain... Mais bon, vous pouvez déjà compter une dizaine de séjour chez les alcooliques anonymes, du trafic de drogues, un dépucelage à douze ans avec la pute du quartier, une prise d'héroïne quasi-quotidienne, un arrêt des cours dès ses seize ans, des filles en vrac, des blondes, des rousses, et même des moches, de l'irrespect incroyable, un manque total d'amour dans son petit cœur et j'en passe! Bref, vous aurez donc compris pourquoi un petit séjour express (ou pas express d'ailleurs) chez Rachele était nécessaire en cette période de crise intense. Rachele était sa marraine en quelque sorte, et si j'ose dire, sa seule vraie amie.
Dix jours s'étaient écoulés depuis que Rachele avait ramené son filleul à Vérone. Dix jours, qui jusque là n'avaient strictement rien changé à son caractère immonde. Il était toujours cet espèce de connard qui crachait sur les gens, qui baisait à tout va et qui rentrait bourré, désespéré à la casa d'Aquino. Il était arrivé ici, la tête retournée par les malheurs de son passé, sérieusement amoché par sa vie et par les gens qui en faisaient partie. Son frère, pour commencer, son sang, l'avait battu et laissé à moitié mort devant la porte d'entrée. Les trois jours de Nemo à Vérone n'avaient finalement été qu'une rééducation, et Rachele représentait désormais sa seule famille. Peu importe, ce soir là, il s'était mis la tête à l'envers, et lorsqu'il trouva enfin le courage de rentrer chez les jumeaux, il s'étala de tout son long sur le canapé, et s'endormit en trois secondes.
***
« Cesare… Nemo… Viens avec moi. On va te débarbouiller un peu… » Alors qu'il était à moitié plongé dans un coma profond, Cesare ouvrit les paupières avec grande peine. Ses yeux étaient tout collés entre eux, sa gorge était sèche, et il avait l'impression que ses poumons comprimaient tout le reste de ses organes tellement il avait fumé ses derniers temps. La totalité de ses membres étaient douloureux, et ses muscles,.. ses muscles entretenus à la perfection ne répondaient presque plus. *Remue les orteils* Il lui fallut presque deux minutes avant de réussir à bouger le pouce. « De l'eau.. j'ai soif. » murmura-t-il encore dans les vapes. Sa bouche était toute pâteuse, c'était très désagréable. Il finit enfin par se redresser sur le canapé, et afficha une grimace de douleur. Sa tête! Elle allait se détacher de son corps, lui semblait-il. Comme si quelqu'un lui donnait des coups de marteaux aussi violemment que s'il essayait de tuer un cochon pour noël. Sans vraiment comprendre ce qui lui arrivait, il se sentit soulever. Rachele. Rachele! Elle avait de la force, finalement, pour réussir à porter Nemo. Et puis bon, ce n'était pas comme si c'était la première fois non plus, elle avait tellement de fois fait le chemin canapé-salle de bain avec un Nemo comateux dans les bras... Autour de lui, tout semblait flou. Rachele fit couler un bain moussant, le déshabilla et le plongea dedans. Mon dieu, ce savon sentait tellement la fille! Cependant, il ne dit rien, c'était toujours mieux que l'odeur atroce bierre-vodka-cigarette. Cesare plongea entièrement la tête sous l'eau, et resta quelque instant ainsi dans l'eau froide. Ses jambes étaient encore parsemées d’hématomes bleuâtres horribles, et les regarder faisait remonter en lui des souvenirs fantomes. Ses petits yeux se tournèrent vers Rachele. « Alors, si tu me racontais ta soirée… ». Mais là, le vide total. Il était absolument incapable de se rappeler ce qu'il s'était passé hier soir. Il avait du trainer dans un bar, surement passer la soirée avec une fille, et puis finalement la larguer en plein milieu d'une ballade sur la plage. « J'aimerais bien.. mais je ne m'en souviens pas. »
Quelques minutes plus tard, il sortit du bain. Rachele semblait s'endormir sur elle même, mais elle tenait bon. Nemo noua une serviette autour de sa taille, et s'engagea dans la chambre de Rachele, voisine de la salle de bain. « Rach.. Il est trois heures du mat. T'as l'air crevé... Je vais bien, ne t'inquiètes pas, va dormir. » Il vit son air hésitant ; elle ne voulait pas l'abandonner. Elle savait qu'il avait besoin d'elle. Un grand élan d'amour remua alors Nemo. Elle faisait toujours les choses bien pour lui! Il simula un bâillement, bien qu'il ne soit aucunement fatigué et ajouta : « Allez, viens on va dormir.. » Il attrapa un de ses vieux tee shirt et un boxer, les enfila rapidement et se jetta à l'intérieur de la couette. Il savait qu'elle voudrait quand même veiller sur lui pour le reste de la nuit, il espérait juste qu'elle accepterait de partager son lit.
***
Rachele s'était endormit depuis plus de quatre heures maintenant. Et lui, il resta sur le dos à contempler le mur. Il y eu un mouvement de l'autre coté du lit, et il entendit Rachele claquer la porte d'entrée avant même qu'il ait eu le temps de comprendre. Intrigué, il resta quand même allongé, jusqu'à ce qu'il entende à nouveau des pas une dizaine de minutes plus tard. Rachele ouvrit la porte à la volée, claqua celle de la salle de bain et puis plus de bruit. Inquiet, Nemoo se leva du lit et se planta devant la porte, ne sachant pas trop quoi faire. Ouvrir ? Et si elle était entrain de faire pipi ou de changer son tampon? Frapper, parler? Il ne voulait pas l'effrayer. Il resta donc planter là, en, attendant un signe de vie.
« Merde ! » S'écria-t-elle enfin. Là, il frappa rapidement et ouvrit la porte, complètement paniqué. C'était un vrai merde de désespoir ça ! C'était la situation d'urgence. « Rachele! Rachele! » Le pauvre petit ne savait pas quoi dire. Il posa les yeux sur le test de grossesse et comprit. « Rachou, pourquoi merde? Merde comme dans " Merde, c'est négatif, moi qui aime tant les enfants, je rêverai d'être enfin enceinte!" ou merde comme dans " Merde, c'est positif, qu'est-ce que je vais faire avec un gosse dans le ventre que j'ai surement conçu au détour d'un couloir sombre et qui se révèlera le fruit d'un amour non concret? » Il lui arracha le petit objet des mains et lu le petit + dessus. POSITIF! POSITIF!!! POSITIIIIIIIF! Alors quoi, Rachele était enceinte ??? « Oh rachou... tu sais bien que j'aimerais pouvoir te réconforter, mais la dernière fille enceinte que j'ai essayé de conseiller, elle s'est mise à pleurer toutes les larmes de son corps, comme si j'étais le roi des imbéciles... » Le moins qu'il pouvait faire, c'était la prendre dans ses bras. Il l'enlaça comme on câline sa maman, ses bras de géants entourant entièrement la fine silhouette de Rachele, qui malgré le test positif restait aussi fine qu'un mannequin.
Rachele d'Aquino
Where we belong ♠ My heart, my soul ♣ We stand alone
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Sujet: Re: "Vous avez un parasite, il vous reste un mois pour vous en débarrasser" [Nemo] Mar 8 Nov - 7:29
♛ Oh my God I see how everything is torn in the river deep.
Dormir avec Nemo, ce n’était en rien comparable avec les fois où elle avait dormi avec Joshua ou Julian. Avec Joshua, elle avait eu l’impression d’être enfin à sa place, et surtout, plus important que le reste, elle s’était enfin sentie en sécurité. Lorsqu’elle squattait le lit de son jumeau, ce n’était que parce que l’absence de sommeil se faisait sentir depuis suffisamment longtemps pour qu’elle se décide à aller chercher du réconfort auprès de sa moitié. Les deux veillaient sur elle, à leur manière particulière. Cesare, quant à lui, n’avait pas ce rôle. C’était à elle de le protéger du monde extérieur, comme s’il avait été son fils, son bébé. « Rachou, pourquoi merde? Merde comme dans " Merde, c'est négatif, moi qui aime tant les enfants, je rêverai d'être enfin enceinte!" ou merde comme dans " Merde, c'est positif, qu'est-ce que je vais faire avec un gosse dans le ventre que j'ai surement conçu au détour d'un couloir sombre et qui se révèlera le fruit d'un amour non concret? » Elle avait toujours eu horreur qu’il l’appelle comme ça. Rachou. C’était moche. Avant même qu’il ne lui arrache le test de grossesse des mains, la jeune femme savait qu’elle ignorait si elle était heureuse ou mécontente du résultat. Son cri de détresse n’avait servi qu’à réveiller de vieux cauchemars. « Oh Rachou... tu sais bien que j'aimerais pouvoir te réconforter, mais la dernière fille enceinte que j'ai essayé de conseiller, elle s'est mise à pleurer toutes les larmes de son corps, comme si j'étais le roi des imbéciles... » Encerclée par les bras du géant, Rachele ne sut pas trop si elle devait pleurer de la situation ou rire des bêtises que son poisson préféré racontait. Elle opta pour un sourire si fin, et si triste au fond, qu’elle sentit immédiatement l’étreinte se resserrer autour d’elle, comme pour mieux la réconforter. Nemo lui avait raconté l’histoire avec la fameuse Alice. Dire qu’elle avait pitié de la jeune femme était en dessous de la réalité. Et à cet instant précis, elle ressentait même une profonde empathie pour ce qui avait dû se passer en elle, dans sa tête, au moment où Cesare l’avait envoyée paître. L’idée que Joshua pourrait en faire de même la mit dans tous ses états. La panique était sur le point de la submerger, les larmes commençaient à affluer dans ses yeux – quelques perles d’eau salée se mirent même à rouler le long de ses joues sans qu’elle puisse les retenir – et elle sentait une boule se former dans sa gorge. Au bord de la crise nerveuse, la blondinette essaya d’instaurer un certain calme en elle, ce qui n’eut pour résultat que de la faire hoqueter, attirant ainsi le regard curieux de son filleul. « Pardon. » Elle essuya ses yeux du revers de la main et se força à sourire de manière plus convaincante. « Je suis un peu fatiguée, et c’est sûrement les hormones qui me travaillent. » Rachele dut se hisser sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur la joue de Nemo, puis elle le prit par la main et les fit sortir de la salle de bains. « J’irai acheter un nouveau test, celui-ci est sûrement faux. » A croire qu’elle essayait plus de se convaincre elle-même que son acolyte. « Viens, tu dois avaler quelque chose. » Elle n’avait pas besoin de lui demander le silence absolu auprès de Julian. Ce n’était pas non plus comme si les deux garçons s’entendaient à merveille. Après tout, elle avait imposé le jeune homme à son jumeau, et c’était déjà bien beau qu’il ne lui ait pas encore sauté à la gorge à force de se faire piquer ses compotes.
Rachele avait assis Nemo à table, et elle lui préparait un café ainsi qu’une aspirine, pour la gueule de bois. Elle déposa le bol fumant devant lui avec le verre, puis s’installa sur la chaise la plus proche et entreprit de beurrer des tartines. La première terminée, elle la posa dans la main de Cesare. « Mange. » Le ton sur lequel elle avait parlé avait tout de l’ordre qui n’attend aucune contestation. Elle commença immédiatement après à préparer d’autres tartines pour lui. C’était souvent impressionnant de voir un tel petit bout de femme avoir une aussi grande autorité sur un gros bébé comme lui, et pourtant. « J’étais sérieuse, l’autre jour, au fait. » Elle déposa une nouvelle tranche de pain devant Nemo. « Je veux que tu fasses quelque chose de tes journées. Deux heures à la fac, je pense que ce n’est pas trop cher payé. Tu peux suivre les cours que tu veux. Tout ce que je demande, c’est que tu t’occupes autrement qu’en draguant et en te droguant. » Rachele posa le couteau près du beurre et releva la tête pour regarder Cesare dans les yeux. « Et tu vas venir avec moi aux réunions. Tous les jours. » Encore une fois, le ton employé ne tolérait aucune objection.
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Sujet: Re: "Vous avez un parasite, il vous reste un mois pour vous en débarrasser" [Nemo]
"Vous avez un parasite, il vous reste un mois pour vous en débarrasser" [Nemo]