| SAN ZENO | Derniers Messages |
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 | La basilique San Zeno de Vérone est probablement l'une des plus belles églises romanes d'Italie. Depuis les IVe et Ve siècles romains plusieurs églises se sont succédées sur ce même lieu. Le 21 mai 807, l'évêque Saint Zénon est enseveli solennellement dans l'église reconstruite par le Roi Franc Pépin et l'évêque Ratoldo. Vers 1045 est construit le très beau campanile qui donne au monument son allure élégante et racée. Le monument est entièrement rénové et agrandi après un terrible séisme en 1120. Il faut attendre le XIVe siècle pour que la basilique trouve sa physionomie actuelle avec la construction de l'abside gothique et le plafond en carène. La façade romane de la basilique est somptueuse ; Bas-reliefs (certains conservent leur polychromie) et lions stylophores veillent sur le joyau de l'église : les portes de bronze des XXIe et XIIIe siècles. A l'intérieur de l'église on remarquera une très belle vasque monolithique d'époque romaine, en porphyre, la curieuse statue polychrome de Saint Zénon datant du XIVe siècle, et les très belles fresques des XIIIe et XIVe siècles. En sortant, de l'église, la fraîcheur du cloître roman accueille les visiteurs fatigués. L'harmonie du lieu plonge le promeneur dans un doux ébahissement. Tout près de la basilique San Zeno fut élevée une grande abbaye bénédictine dont parle Dante dans son Purgatoire. De grands empereurs comme Otton Ier, Frédéric Ier Barberousse et Frédéric II séjournèrent dans l'abbaye. De nos jours il ne reste de ce monument qu'une haute tour massive crénelée. | | | La bibliothèque Municipale de Vérone bien qu'ouverte depuis 1802, ne compte que 2000 volumes, et aucune rareté ou trésor. Une véritable hérésie pour une ville si riche ! Aussi, progressivement, les érudits ont déserté la bibliothèque de la ville au profit de celle du Chapitre. La Bibliothèque du Chapitre, située dans les murs de l'ancien monastère franciscain de San Zeno, reste gérée par l'Église Catholique. Ici, pas de vieille bibliothécaire austère, mais Soeur Benedicta, qui se fera un plaisir de vous renseigner, vu que l'impressionnante collection de plusieurs centaines de milliers de volumes n'est absolument pas numérisée. A son origine, la bibliothèque du Chapitre avait pour but de recueillir les ouvrages consacrés à l'Église, mais les siècles passant, de nombreux riches véronais on fait don de leurs bibliothèques privées à l'église. Aujourd'hui, au milieu de ces impressionnants rayonnages, vous trouverez tout ce que la civilisation, de Gutenberg à nos jours, a pu écrire sur toutes sortes de sujets. Et si vous ne venez pas pour vous instruire, venez jeter un oeil à l'endroit qui vaut le détour. L'imposante pièce, haut de plafond, semble vouloir toucher les étoiles. Il ne s'agit pas de la chapelle Sixtine, mais la fresque vaut le coup d'oeil. Un escalier en bois, ondulant sur lui-même, mène à une large passerelle faisant le tour de la salle, et permettant l'accès aux rayonnages les plus élevés. Au centre de cette même passerelle, une porte donnant sur une deuxième salle contenant des ouvrages plus rares, plus précieux, plus fragiles. Il vous faudra un droit d'accès. Au rez-de-chaussée, des livres, encore des livres, et de longues tables en bois brut, où des prêtres et des civils se penchent en silence sur d'épais volume. Sous la passerelle, une arche vous mènera à une autre salle, contenant encore des volumes aligné sur des rayonnages semblant se répéter à l'infini, entre lesquels, de jeunes gens, au sol, n'ont même pas prit la peine de se rendre aux tables de lecture avant de se plonger dans leurs ouvrages. Il faudra fouiller un peu, mais votre quête ne restera pas vaine... | | | Le quartier San Zeno est, avec la Citta Anticà, le plus vieux quartier de Vérone. Ses églises datent, pour certaines, du IXème siècle après J.C, alors autant dire que les habitations qui parsèment le quartier, ne dénaturent pas dans le paysage. Elles sont immenses, en vieilles pierres, abritées derrière d'épais murs d'enceintes. De belles grilles hautes en interdisent l'accès, et les personnes qui vivent ici sont riches, très riches. Souvent, il s'agit d'habitation secondaire pour les vacances des riches italiens qui les laissent aux bons soins de domestiques durant toute l'année, pour ne se pointer qu'une petite semaine en juillet ou en août. Quel gâchis ! | | | Qui dit riches propriétaires, dit boutiques de luxe ! Il ne faut surtout pas les dépayser ces pauvres petits millionnaires, aussi deux avenues complètes aux vitrines alléchantes se disputent les regards gourmands des fashionistas. Évidemment, si vous n'avez pas les moyens de claquer 2000€ dans une robe Prada, un sac Balenciaga, une veste Valentino, ou un pantalon Gucci, il vous reste les rues adjacences, avec des boutiques où les prix sont bien plus raisonnables. Quoi qu'il en soit, quel que soit votre budget fringues, ici, c'est le lieu de shopping incontournable ! Si vous avez un cadeau à faire, c'est aussi ici qu'il faut vous rendre ! Les vendeuses sauront vous conseiller. | | | Il s'agit du restaurant le plus classe de Vérone, avec une liste d'attente longue comme le bras. Vous souhaitez y inviter votre belle ? Et bien, je vous conseille de vous y prendre à l'avance, genre 6 mois à l'avance, pour faire votre réservation dans ce lieu chic et choc, où les serveurs sont en queue de pie, et le chef décoré de 5 étoiles. La décoration est somptueux, ni trop, ni trop peu, on y favorise la discrétion, aussi pas de musique forte, ni de tables collées les unes aux autres. Ici vous pourrez vous consacrée à votre invité(e) et à personne d'autre. Romantique, chic, mais aussi très cher ! Attention, tenue correcte exigée ! Enfin, si vous parvenez à entrer ! | | | Le Pub 1590 est le détour incontournable à faire lors de son escale à Vérone. Il semble avoir toujours fait partie du décor. Il se murmure même qu'il existe depuis 1590 justement. Évidemment, il a changé de nom, de propriétaire, et de décoration au fil des siècles, mais depuis 1901, il conserve le même style, photo à l'appui ! Tout en bois chaud, de grands ventilateurs dont les hélices tournent en permanence sur le haut plafond, des tables rondes, des alcôves avec banquette, un grand bar occupant tout un pan de mur, des serveurs portant les tabliers d'antan, une fine musique traditionnelle, et une liste de différentes bières à faire pâlir de jalousie le meilleur des bars irlandais ! Et surtout, mille et une légendes qui circulent entre les tables de ce pub, colportées avec une feinte discrétion par les serveurs sur le ton de la confidence. On dit même que William Shakespeare, himself, se serait assit à cette table-là, oui exactement celle où vous êtes, mon bon monsieur, lors d'une halte à Vérone, et aurait griffoné à même la nappe trois mots qui le rendrait célèbre "Romeo Et Juliette". On dit que c'est après entendu deux hommes, assis là, où la table de gauche monsieur, parler de l'histoire de deux enfants du villages morts de s'être aimés contre l'avis de leurs parents, que Sir William aurait eu l'idée de sa pièce, le 03 février 1590, d'où le nom du bar... Mais shhhhhhh ! Ce n'est qu'une légende. | | | Un tramway nommé désir, c'est ici que se déroulera le nouvel évènement éphémère, c'est le Blackout total en ville. Vous vous retrouvez coincé dans le Tram' avec de parfaits inconnus, ou presque ... Et si ce n'était pas une coïncidence mais le destin ? Et si dans cette rame ce trouvait tout ce que vous aviez toujours désiré ? Un Tramway nommé désir, quel merveilleux nom, non ?
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 | | | 0 | Thybalt A. Andreotti | 983 | Lun 30 Jan - 10:48
Thybalt A. Andreotti | |
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